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Dot, une montre connectée en braille pour lire ses emails en toute discrétion

BARCELONE (Espagne) – Présentée cette semaine au MWC 2016 (Mobile World Congress) de Barcelone, cette montre connectée développée par une start-up coréenne pour les malvoyants devrait être commercialisée cette année.

 
Nous vous en parlions déjà il y a six mois, Dot, la petite montre connectée coréenne qui intègre un afficheur en braille pour permettre aux personnes malvoyantes de lire en toute discrétion, et donc surtout en silence, les mails, les tweets et les e-books stockés sur leur smartphone, Dot donc, fait son chemin.

Présentée cette semaine au MWC 2016 (Mobile World Congress) de Barcelone, l’appareil, développé par une start-up coréenne, devrait être commercialisé cette année. Dans sa première version, Dot ressemblait plutôt à un bracelet connecté de type Fitbit. Le prototype dévoilé cette semaine présente, avec son design soigné, tous les atours d’une vraie montre.

Une Dot, en attendant une Dot Pad

DotLa Dot donne l’heure, ce qui est le minimum, et elle est compatible avec les smartphones fonctionnant sous iOS et sous Android. Car, hormis son afficheur en braille, c’est sa connexion en Bluetooth qui permet à son utilisateur de déchiffrer et donc de lire tranquillement tous les contenus textuels présents sur son smartphone.Dot

Dotée d’une autonomie d’une dizaine d’heures (en utilisation active) la montre devrait être commercialisée au prix d’environ 300 dollars. A noter: au-delà de la Dot, Eric Ju Yoon Kim et Titus Cheng, les deux anciens étudiants de l’Université de Washington à l’origine de cette start-up coréenne, planchent déjà sur un nouveau projet, une tablette, la Dot Pad, qui devrait faire ses premiers pas dans le courant de l’année 2017. Plus d’infos sur le compte Twitter de la start-up. 

Amazon se lance dans le prêt-à-porter

Selon un analyste de KeyBanc Capital, Ed Yiruma, Amazon aurait déposé sept marques de prêt-à-porter (Franklin & Freeman, Franklin Tailored, James & Erin, Lark & Ro, North Eleven, Scout + Ro, et Society New York.) et commercialise, pour l’instant assez discrètement sous ces marques, près de 1800 références (allant du costume pour homme, au vêtement pour enfant).

 

Après les projets d’ouvertures de librairies aux Etats-Unis, après les prêts à la consommation, après la première publicité à succès lors du récent Super Bowl (100 millions de spectateurs, et 18 millions de vues sur YouTube), l’habillement serait-il la “nouvelle frontière” d’Amazon?

Entendez par habillement, non pas la revente de ligne de vêtements d’autres marques, mais bien la commercialisation par Amazon de ses propres marques de prêt-à-porter. Il semble que le groupe Internet, fondé par Jeff Bezos, après s’être longtemps cantonné à la première option, se dirige aujourd’hui tout droit vers la seconde solution.

Amazon-pret-a-porterSelon une note rédigée par l’analyste Ed Yiruma de KeyBanc Capital et divulguée par le site spécialisé WWD, Amazon aurait déposé sept marques de prêt-à-porter (Franklin & Freeman, Franklin Tailored, James & Erin, Lark & Ro, North Eleven, Scout + Ro, et Society New York.), et commercialise déjà (discrètement) sous ces appellations près de 1800 produits, allant du costume pour homme au vêtement pour enfant, en passant par des accessoires pour femme. Le tout sur une gamme de prix très abordable (compter 300 dollars pour un costume homme) et avec des lignes rappelant celles de UNIQLO ou de H&M.

Détrôner Macy’s

Autre indice, pointé du doigt par le site Business Insider, des offres d’emploi récemment diffusées par Amazon, dont le descriptif apparait on ne peut plus explicite. Ainsi celle-ci, concernant un poste d’ingénieur logiciel, où il est écrit ceci: “Quand vous achetez de nouveaux vêtements, des chaussures, des montres ou des bijoux, est-ce que vous pensez Amazon? Pas encore? Eh bien nous allons vous faire changer d’avis sur la question.”

Selon une étude de Cowen Company, Amazon qui ne détenait en 2015 que 5% du marché de l’habillement aux Etats-Unis, aurait pour objectif de d’augmenter sa part de marché à 14% à l’horizon 2020, et de détrôner ainsi l’enseigne de référence Macy’s, qui a récemment annoncer la fermeture de plusieurs dizaines de magasins sur le territoire américain. Pour les actionnaires, d’Amazon l’entrée du groupe Internet sur le marché de l’habillement pourrait être une bonne nouvelle car il s’agit là d’un secteur où les marges sont historiquement bien plus importantes qu’ailleurs.