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(MISE A JOUR) Berlin interdit la location d’appartements et de maisons sur Airbnb

La capitale allemande part en guerre contre ces plateformes communautaires de location et de réservation de logements de particuliers, qu’elle désigne comme responsables de la hausse des loyers.

 

Première parution / 3 mai 2016

Entre 2009 et 2014, le prix des loyers à Berlin (même s’il reste aujourd’hui encore l’un des plus bas d’Europe) a progressé de 56%.

Pour les autorités le coupable est tout trouvé, il s’agit d’Airbnb et de ses clones Wimdu ou 9Flats, dont les activités auraient un impact négatif tout à la fois sur le marché locatif, sur les prix de l’immobilier en général mais aussi sur l’industrie hôtelière.

L’activité touristique dans la capitale pourrait en effet se résumer en deux chiffres: 30,2 millions de nuitées par an, dont 6,1 millions via les plateformes de type Airbnb.

Pour tenter d’endiguer ce phénomène, les autorités ont adopté en 2014, une nouvelle loi “Zweckentfremdungsverbot” (attention à la prononciation…) interdisant aux habitants de louer intégralement un appartement ou une maison sur Airbnb, Wimdu ou 9Flats.

MISE A JOUR / 10 août 2016 / La justice reconnait une exception à l’interdiction des locations temporaires sur Berlin

Saisi par trois requérants dont les résidences principales ne se situent pas à Berlin, mais à Rostock (Allemagne), au Danemark et en Italie, le tribunal administratif de Berlin a accordé une dérogation pour louer à des touristes un pied-à-terre dans la capitale allemande, pour le cas où le propriétaire du lieu n’y serait pas présent. Dans ce cas précis, « les intérêts privés l’emportent sur l’intérêt public » à conserver un espace vacant (pour lutter contre la pression immobilière, ndlr) a indiqué le tribunal.

Sous peine d’une amende de 100 000 euros. Les habitants, qui avaient un an c’est-à-dire jusqu’à samedi dernier pour se mettre en conformité avec la loi ont donc du y réfléchir à deux fois.

D’autant plus que la ville sous couvert d’esprit civique encourage la population a signaler (anonymement cela va de soi) toute infraction à la nouvelle règlementation.

FRS, une technologie de reconnaissance faciale sans visage

FRS pour Faceless Recognition System. Cet algorithme mis au point par un groupe de chercheurs de l’Institut Max Planck à Sarrebruck (Allemagne) est capable, avec un taux de réussite impressionnant, d’identifier un personne sur la base de photos où le visage de celle-ci est caché voire dissimulé. Explications.

 

1984, au-delà de l’excellent roman d’anticipation signé George Orwell, ce n’est même plus un cauchemar, c’est chaque jour un peu plus une réalité. Dernière exemple en date avec cette « avancée » en matière de technologie biométrique récemment présentée par une équipe de chercheurs de l’Institut Max Planck à Sarrebruck (Allemagne).

Leur découverte? FRS pour Faceless Recognition System, un algorithme capable d’identifier une personne sur une photo où son visage est caché (ou placé dans la pénombre) en faisant le rapport avec d’autres photos où le visage de cette même personne apparait.

Effrayant

Le tout, avec un taux de réussite impressionnant allant de près de 70% à 91,5% selon les cas. Effrayant? Oui, c’est exactement ce que pensent les chercheurs eux-mêmes, sans pouvoir y faire grand chose…

AM

On attend désormais, sans grande impatience, le jour que l’on devine prochain (si ce n’est déjà fait) où cette technologie, tombera dans les mains des gouvernements, de forces de police ou de forces armées, par nature tous très soucieux du bien-être et du respect de la liberté d’expression des citoyens.