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Attentats de Paris: Facebook, Google et Twitter sur le banc des accusés

Les trois groupes Internet sont poursuivis en justice par la famille de Nohemi Gonzalez, l’une des victimes des attentats du 13 novembre 2015 à Paris. Ils sont accusés d’avoir servi de support matériel (et donc technologique) aux terroristes pour la diffusion (et la célébration) de leurs actes criminels.

 

Ni responsables, ni coupables. Le credo officiel entonné par certains groupes Internet pour se dédouaner de leur responsabilité dans la perpétration d’actes de terrorisme, est parfois très difficile à accepter pour les familles des victimes.

Dernier exemple en date à San Francisco (en Californie) où la famille de Nohemi Gonzalez, qui a perdu la vie lors des attaques terroristes du 13 novembre 2015 à Paris, a décidé de poursuivre en justice Facebook, Google, et Twitter, arguant que ces groupes Internet ont fourni aux terroristes les outils technologiques avec lesquels ils ont diffusé leurs messages d’horreur et de haine.

Nohemi-Gonzalez-Paris-Attacks
Nohemi Gonzalez, assassinée le 13 novembre 2015 à Paris.

 

Les trois multinationales du Net ont réagi très vivement à ces allégations. « Il n’y a pas de place pour les terroristes, ou les contenus qui font la promotion du terrorisme sur Facebook, et nous faisons tout notre possible pour retirer ces contenus dès que nous sommes prévenus de leur diffusion sur notre plate-forme », explique le groupe Internet dans un courriel, cité par USA Today. « N’importe qui peut nous signaler ce type d’information, et nous traitons ces signalements avec la plus grande diligence. Et si nous avons quelque information sur la probabilité d’une attaque terroriste, nous prévenons les forces de l’ordre. »

S’il est incontestable que Facebook fait tout son possible en la matière, il l’est malheureusement tout autant, que le réseau social est parfois totalement dépassé par le cours des évènements.

125 000 comptes Twitter fermés en six mois

Que dire en effet d’un terroriste qui, comme cela est arrivé cette semaine à Magnanville (Yvelines), revendique en direct sur Facebook, les assassinats qu’il vient de commettre. Une fonctionnalité comme Facebook Live, équivalent maison du Periscope de Twitter, permettant de diffuser en direct au monde entier une séquence vidéo.

Même indignation du côté de Google (et de sa filiale YouTube) mais aussi de Twitter. Mais là encore, si les géants du Net ont pris des mesures contre la radicalisation en ligne, celles-ci ne semblent pas suffisantes.

En février 2016, Twitter indiquait ainsi avoir fermés au cours des six derniers mois 125 000 comptes d’une organisation terroriste. Preuve, s’il en était que le réseau social de micro-blogging est encore très prisé de ces groupes d’assassins.

 

RAM, une technologie pour diagnostiquer le paludisme en 5 secondes (VIDEO)

John Lewandowski, chercheur au MIT (Massachusetts Institute of Technology) aux Etats-Unis, a mis au point un appareil capable de détecter la présence de la malaria (ou paludisme) chez un patient, en cinq secondes par l’analyse d’une simple goutte de sang.

 

La malaria (ou paludisme) est l’une des maladies les plus mortelles au monde. Chaque année, selon les chiffres de l’OMS (Organisation mondiale de la Santé), 200 millions de personnes en sont atteintes et 438 000 en meurent, la majorité des sujets vivant en Afrique sub-Saharienne.

Jusqu’à présent, pour détecter la maladie, deux solutions existaient. Un test sanguin au microscope et un test, similaire à un test de grossesse mais qui ne permettait pas de détecter la maladie au tout premier stade de développement.

malariaL’appareil développé par John Lewandowski, chercheur au MIT, et sa start-up Disease Diagnostic Group pourrait changer la donne.

RAM (Rapid Assessment of Malaria) c’est le nom de l’appareil permet cette fois-ci avec une quasi-certitude au premier stade de développement de la maladie qui peut malheureusement être fulgurant. Il arrive en effet que des patients succombent dans les 24 heures après un diagnostic. D’où un véritable sentiment d’urgence.

Premiers tests concluants

« Idéalement, la maladie doit être détectée dans les cinq à sept premiers jours pour que le traitement puisse débuter et commence à faire son effet », souligne John Lewandowski (cité par CNN). Peu coûteuse (entre 100 et 120 dollars par appareil) la technologie RAM permettrait donc un gain de temps précieux, pour diagnostiquer la malaria notamment dans ces zones rurales où les microscopes ne sont pas légion.

L’appareil est testé depuis 2013 en Inde auprès de 250 patients avec un taux de réussite de 93% à 97%. Cet été les tests devraient être étendus au Nigéria sur une population de près de 5 000 individus.