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Instagram, Snapchat, Twitter, Facebook… Tous interdits en Chine

 

L’accès à Internet n’est pas universel, il est fragmenté, de plus en plus localisé, bridé ou autorisé au gré des pays et des différents régimes politiques en vigueur.

 

Avec sa « grande cyber-muraille », en place depuis maintenant plus d’une dizaine d’année, la Chine incarne à merveille ce nouvel Internet. Revue de détail de quelques uns (la liste n’est pas exhaustive) des services accessibles en Occident et interdits en Chine.

Tout autant pour favoriser le développement de groupes Internet locaux (comme Tencent, Baidu ou Alibaba), que pour contrôler et restreindre la liberté d’expression, la Chine a choisi depuis une décennie d’édifier une « grande cyber-muraille », un grand « firewall » géré par le Parti Communiste et limite l’accès à certains des services les plus connus du Net.

Si vous voyagez en Chine, vous devrez faire abstinence numérique. Pas de snap ni de Snapchat. Vous ne retrouverez donc pas non plus Instagram (le réseau social de partage de photos et de vidéos, propriété de Facebook). Le service étant bloqué depuis la révolution pro-démocratique des Parapluies à Hong-Kong en 2014.

La Chine inflexible

Même punition pour Twitter (il est vrai fortement concurrencé au niveau local par Weibo) qui lui n’a pas résisté à l’exposition médiatique que lui a valu son (supposé) rôle joué lors du Printemps Arabe.

Les utilisateurs de Gmail ne sont pas mieux lotis qui se voient interdire l’accès à leur webmail. Seule solution pour eux (même si elle est risquée), utiliser un VPN (Virtual Private Network), qui masque autant que faire se peut l’origine de la connexion Internet.

Enfin, le fait que Mark Zuckerberg se soit mis au Chinois, qu’il est entrepris de visiter plusieurs fois l’Empire du Milieu, et qu’il ait même serré la main du President Xi Jinping, n’y a rien changé… Facebook est interdit en Chine depuis 2009.

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De la téléphonie mobile et du développement des cellules cancéreuses chez le rat

Nous sommes en 2016 et la communauté scientifique ainsi que l’OMS (Organisation mondiale de la santé) n’ont pas encore clairement tranché pour savoir si, oui ou non, les champs électromagnétiques produits par les téléphones portables constituent avec certitude un risque sanitaire pour l’Homme.

 

En 2014, l’OMS indiquait qu’elle procéderait d’ici à 2016 à une évaluation formelle du risque pour tous les effets sur la santé dus à une exposition à des champs de radiofréquences… Les résultats devraient donc être publiés d’ici peu!

En attendant aux Etats-Unis, une étude gouvernementale du National Toxicology Program menée pendant deux ans (et disponible ici) sur un millier de rats, tendrait à démontrer qu’il existe un lien (même minime) entre l’exposition aux radiations de fréquences radio, comme celles émises par nos smartphones et le développement chez le rat (mâle) de différents types de tumeurs cancéreuses.

Les rats mâles plus vulnérables?

En effet sur l’échantillon étudié, seuls les rats mâles (et encore dans des proportions assez faibles allant de 1% à 6% des cas) présenteraient ce type de symptômes.

Une donnée à laquelle il convient d’ajouter un autre élément tout aussi surprenant, à savoir que s’ils ne développent pas (et pour cause de tumeurs cancéreuses), le groupe témoin composé de rats n’ayant reçu aucune radiation, présente, lui une espérance de vie inférieure.

Difficile donc, à ce stade, d’extrapoler ces résultats pour l’espèce humaine. Dans ces conditions l’évaluation promise par l’OMS, ne devrait que présenter que plus d’intérêt.