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Des milliers de lapins Ozimals abattus sur Second Life

Le serveur informatique qui maintenait en vie cette communauté de petits lapins élevés par les internautes sur le “monde virtuel” de Linden Lab, Second Life, a été soudainement débranché samedi 20 mai 2017, suite à des menaces de procès. Retour sur un imbroglio numérique qui laisse des milliers d’internautes orphelins de leurs créatures virtuelles.

 

Apparu en 2003, et presque miraculeusement toujours actif, Second Life est un programme informatique, créé par l’éditeur Linden Lab, qui permet à ses utilisateurs d’incarner des personnages virtuels dans un monde créé par les résidents eux-mêmes.

D’incarner des personnages virtuels mais aussi parfois d’en élever, qu’il s’agisse de personnages, d’univers ou de créatures, à l’instar de ces quelques milliers de lapins Ozimals, nés en 2010, et dont les utilisateurs de la communauté Second Life prenaient grand soin… jusqu’à la semaine dernière.

En pratique, les lapins Ozimals étaient une lointaine déclinaison du concept de Tamagotchi, des petits lapins que l’on pouvait élever et de facto voir grandir.

A ceci prêt que la société qui gérait le serveur informatique sur lesquels étaient hébergés les lapins virtuels (pour garantir tout autant leur provenance que leur authenticité) ferma ses portes en 2016. Depuis, un internaute volontaire officiant sous le pseudonyme de Malkavyn Eldritch avait repris en main la gestion dudit serveur.

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Tout allait bien, jusqu’au mardi 16 mai 2017, date à laquelle Malkavyn Eldritch a indiqué avoir reçu une injonction judiciaire de la part d’une société revendiquant une propriété intellectuelle sur le design des lapins Ozimals.

Samedi dernier, rapporte la BBC, la mort dans l’âme, Malkavyn Eldritch, a donc annoncé qu’il était obligé de débrancher le serveur informatique qui maintenait jusqu’ici en vie les lapins Ozimals.

Prévenus de la triste nouvelle, certains internautes ont choisi d’offrir à leur meilleur compagnon virtuel, la vie éternelle sous la forme d’une sépulture dans Second Life, quand d’autres ont tout simplement pleuré la perte d’un animal de compagnie.

Instagram et Snapchat dangereux pour la santé mentale des ados (VIDEO)

Selon une étude menée au Royaume-Uni par la Royal Society for Public Health, la consultation intensive de ces deux réseaux sociaux aurait des effets négatifs sur le comportement des adolescents en terme notamment de sommeil et d’acceptation de soi.

 

Pour son étude #StatusofMind, la Royal Society for Public Health (RSPH) a interrogé 1479 adolescents ou post-adolescents britanniques âgés de 14 ans à 24 ans. Avec une idée: déterminer quel pouvait être l’impact positif ou négatif sur cette tranche de la population qui oscille entre études et premiers pas dans la vie active.

Or, si une consultation soutenue voire intensive Instagram, le réseau social de partage de photos et de vidéos (propriété de Facebook semble avoir un effet positif en terme d’expression personnelle et de définition (ou d’affirmation) de sa propre identité, il n’en est pas de même pour d’autres critères tout aussi importants comme le sentiment de solitude, le développement d’un sentiment d’anxiété ou d’appartenance à une communauté.

Sur ces critères, Instagram, suivi par Snapchat, se place bon dernier. Instagram et Snapchat ayant pour point commun d’être deux réseaux sociaux centrés prioritairement sur l’image.

Signaler les photos retouchées

Autre point noir, le non-respect des rythmes de sommeil (et le manque de sommeil qui peut en découler quand l’on consulte son portable de manière intempestive avant de s’endormir ou à la moindre notification), mais aussi le harcèlement, une pratique de plus en plus courante sur les réseaux sociaux.

Alors que faire? Pour tenter d’atténuer les effets (qui peuvent parfois s’avérer dévastateurs pour des esprits en formation), la RSPH préconise, comme ce peut être le cas sur Facebook ou sur Twitter (deux réseaux sociaux bien mieux classés par les internautes), de mettre en place des fenêtres de dialogue avertissant les utilisateurs des dangers inhérents à une consultation soutenue d’Instagram ou de Snapchat, mais aussi d’apposer des “watermarks” c’est-à-dire de signaler au public toute photo retouchée.