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Saint-Cyr ajoute une option “Cyberdéfense” à son BTS “Systèmes numériques Informatique et réseaux”

A partir de la rentrée 2017, le lycée militaire accueillera 32 étudiants dans cette formation de deux ans destinée à former des “combattants du numérique”. 

 

Vous êtes (ou vous serez en juin prochain) titulaire d’un bac scientifique S ou ST2ID? Vous souhaitez vous engager dans la Défense, sous statut civil ou sous statut militaire? Et être assuré d’intégrer le corps des armées à l’issue de votre formation supérieure?

Alors, il se peut bien que le BTS “Systèmes numériques Informatique et réseaux” soit fait pour vous.

Car, à partir de la rentrée prochaine, le lycée militaire de Saint-Cyr-l’Ecole (situé à proximité de Paris, dans le département des Yvelines), enrichit son BTS d’une option “Cyberdéfense”. Mise en place en un temps record d’un an et demi, cette formation représente un investissement en matériels, personnels et locaux de près de 2 millions d’euros.

cyberdéfenseAu menu de cette formation de deux ans, de la programmation bien sûr, un focus sur les problématiques liées à la sécurité des réseaux informatiques mais aussi, une plongée dans les systèmes embarqués ainsi que de la physique appliquée, des mathématiques, des notions de russe et d’arabe, de l’anglais, et du sport.

L’ensemble est agrémenté de travaux pratiques sur ordinateurs et en deuxième année de la possibilité de faire un stage dans une école militaire. Ouverture des inscriptions à partir du 20 janvier sur la plateforme Admission post-bac (APB).

A noter, qu’au-delà d’une volonté débordante d’intégrer à l’avenir une quelconque “unité de combat informatique”, les futurs étudiants doivent également bien garder à l’esprit que Saint-Cyr est un lycée militaire, et qu’en tant que tel cela induit, le port de l’uniforme, le suivi une préparation militaire supérieure (PMS) de trois semaines, et le logement en internat.

En Suisse, Uber devra payer des cotisations sociales pour « ses » chauffeurs

 

Selon la Suva, l’une des plus anciennes caisses d’assurance sociale helvétiques, Uber ne peut se soustraire à ses obligations patronales et doit payer des cotisations sociales pour les chauffeurs qui travaillent pour le compte de sa plate-forme. Le groupe Internet américain ne devrait pas en rester là et contester cette décision auprès du Tribunal des assurances sociales du canton de Zurich.

 

Après avoir subi un revers juridique majeur outre-Manche, où un tribunal britannique l’avait condamné à considérer les chauffeurs qui utilisent son application comme des salariés, le groupe Internet Uber doit maintenant affronter la Suva, l’une des plus anciennes caisses d’assurance sociale suisses.

Statuant sur la notion de salariat déguisé, cette structure a en effet récemment décidé qu’il existait bel et bien un lien de dépendance entre Uber et « ses » chauffeurs. En conséquence de quoi, selon la Suva, Uber est un employeur comme un autre, et comme tout employeur ne peut se soustraire à ses obligations patronales, consistant notamment à régler des cotisations sociales pour ses « salariés ».

Le conducteur doit respecter toutes les directives, consignes et recommandations s’il ne veut pas porter la responsabilité d’éventuelles conséquences négatives. Selon la Suva, Uber dispose d’un vaste contrôle sur l’automobiliste. Un chauffeur peut être qualifié d’indépendant s’il peut décider du prix du service et du mode de paiement. Ce qui n’est clairement pas le cas ici, rapporte La Tribune de Genève.

Le groupe Internet ne devrait pas en rester là et choisir de porter l’affaire devant la justice helvétique.

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