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Ce week-end, de drôles de drones font la course sur les Champs-Elysées

Pour sa seconde édition, le “Paris Drone Festival” propose (gratuitement) au public des démonstrations (prises de vue aériennes, livraisons de colis…), des initiations, et des courses de drones réunissant quelques uns des meilleurs pilotes de la planète.

 

C’est désormais une tradition, le premier dimanche de chaque mois, comme l’entrée du musée du Louvre est gratuite, l’avenue des Champs-Elysées est rendue aux piétons.

Et ce week-end, pour la deuxième année consécutive, la  “plus-belle-avenue-du-monde” sera aussi celle des drones, ou aéronefs radiocommandés.

Car les Champs-Elysées ont rendez-vous avec le Paris Drone Festival, un évènement grand-public gratuit et ouvert à tous (de 12h à 18h), organisé avec le soutien de la Mairie de Paris.

paris-drone-festival

L’an passé, l’événement avait rassemblé 150.000 visiteurs (physiques) et 113.000 spectateurs (virtuels) sur le site de Paris.fr.

Cette année, les curieux pourront goûter aux joies du pilotage d’un drone, découvrir des démonstrations de drones, dans leurs usages licites les plus communs (prises de vue aérienne, livraisons de colis…).

Mais aussi et surtout assister à plusieurs grandes courses de drones (poids 500g, vitesse… 150km/h), réunissant dans une volière fermée de 140m de long (pour ne pas blesser le public) quelques uns des plus grands champions de la catégorie.

Impression 3D, la Nouvelle-Zélande envoie une fusée dans l’espace (VIDEO)

La fusée, en fibres de carbone, et dont le moteur a été « imprimé » en à peine 24 heures, a été lancée par Rocket Lab, une start-up de la Silicon Valley, déjà en partenariat avec la Nasa.

 

Après le rugby, le kiwi, et le mouton, la Nouvelle-Zélande s’est découvert, avec la conquête spatiale, un nouveau relais de croissance. Le pays vient en effet de se donner un cadre juridique pour le déploiement de fusées dans l’espace, et a également récemment créé sa propre agence spatiale.

De plus, pour marquer encore plus fortement les esprits, Electron, une fusée « low-cost » en ce qu’elle se compose de fibres de carbone et que son moteur, grâce à l’impression 3D, a été produit en à peine 24 heures… Electron donc a été lancée dans l’espace jeudi 25 mai depuis la péninsule retirée de Mahia en Nouvelle-Zélande.

Rocket-Lab-Lift-off-Mahia-Peninsula-Nouvelle-Zelande

Cette opération constitue un succès majeur pour Rocket Lab, une société originaire de la Silicon Valley et déjà en affaires avec la Nasa via un contrat de 6,9 millions de dollars concernant le lancement de CubetSats, c’est-à-dire de satellites miniatures.

A noter, contrairement au Falcon de Space X, la fusée Electron n’est pas ré-utilisable. Et cette fois-ci, si l’objet a bel et bien été lancé dans l’espace, il n’a pu être mis en orbite. L’analyse de données générées par les capteurs présents sur la fusée diront ce qu’il en est exactement.

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De son côté, comme le rapporte l’agence Reuters, la population locale, majoritairement de Maori, n’exprime pas un enthousiasme débordant à l’idée de voir se multiplier les lancements de fusées dans la région.

Mais avec un ciel beaucoup moins encombré que ne l’est aujourd’hui l’espace aérien des Etats-Unis et avec pour seul réel voisin l’Antarctique au sud, la Nouvelle-Zélande constitue, semble-t-il, le spot idéal pour le lancement de cette nouvelle génération d’engins de l’espace.