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L’Ouganda veut développer ses propres versions de Twitter et de Facebook

 

Pour mieux contrôler ce que dit sa population.

 

C’est l’histoire d’un Internet on ne peut plus local.

L’Ouganda, un pays d’Afrique de l’Est, dont le régime politique ne brille pas toujours par son caractère démocratique, souhaite développer ses propres réseaux sociaux, en lieu et place des Twitter et autre Facebook.

L’annonce a été faite par Godfrey Mutabazi, directeur exécutif de l’agence ougandaise des télécommunications (UCC) à la fin de l’année 2017 rapporte le site Observer.ug. Le projet aura déjà attiré un premier investisseur.

Ce qui semble poser problème aux autorités ougandaises? Que les données utilisateurs de services comme Twitter ou Facebook ne soient pas hébergées en Ouganda mais aux Etats-Unis.

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En fait, le gouvernement local semble bel et bien s’inspirer de “l’exemple” chinois qui a consisté à construire une “grande muraille numérique” pour se “protéger” de l’Internet dans tout ce qu’il a de global et de mondialisé.

Une stratégie qui passe par plusieurs phases, tout d’abord interdire de séjour les services étrangers (aussi populaires soient-ils comme Facebook ou Twitter), mettre en place un blocage numérique, durcir la législation en matière de liberté d’expression en ligne et proposer à la population avec la complicité du monde économique (qui n’a pas toujours le choix) des services équivalents, en terme de fonctionnalités, à ceux disponibles dans le reste du monde.

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