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La Cnil épingle Fnac.com sur la conservation des données bancaires

« Les données bancaires communiquées par des clients lors d’un achat sur internet sont des données sensibles dont la conservation par le commerçant doit répondre à un certain nombre de règles strictes ». (…) « La conservation de ces données ne peut se faire qu’avec le consentement préalable des clients pour une durée limitée et doit présenter un haut niveau de sécurité », rappelle la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil) sur son site.

 

Et pourtant…La Cnil a annoncé vendredi avoir adressé un avertissement à la société Fnac Direct, société exploitant le site Fnac.com (l’un des géants avec l’Américain Amazon du commerce en ligne en France), en raison de « manquements dans la conservation des données bancaires » de ses clients.

Lors de contrôles menés en février 2012 il est par exemple « apparu que cette société Fnac Direct conservait dans une même base, en clair, le nom du titulaire de la carte bancaire utilisée pour effectuer une transaction sur son site, la date de validité de cette carte, parfois le cryptogramme visuel et, dans un format insuffisamment sécurisé, le numéro de la carte », précise la Commission nationale de l’informatique et des libertés.

« Cette base comprenait les données relatives à plusieurs millions de cartes bancaires en cours de validité ou dont la durée de validité avait expiré, sans qu’elle n’ait fait l’objet de purge ou d’archivage », ajoute la Cnil.

Cependant la commission reconnaît que « les conditions de sécurité retenues n’ont pas porté préjudice aux clients ». Elle estime néanmoins que ces conditions « étaient insuffisantes au regard de la sensibilité des données ».

Comment Mark Pincus, PDG de Zynga, a gagné 200 millions de dollars avant la chute du titre au Nasdaq

Mark Pincus, le fondateur de l’éditeur de jeux sociaux Zynga (FarmVille, CityVille…), celui-là même qui faisait pression sur ses salariés pour qu’ils acceptent de « rendre » leurs stock-options trop largement distribuées avant l’introduction en bourse de la société, a revendu en toute légalité au mois d’avril 2012, 16,5 millions d’actions Zynga, au cours de 12 dollars l’action, pour un montant total de 200 millions de dollars.

 

Mercredi 25 juillet, le titre Zynga plongeait à 3 dollars au Nasdaq, après la publication de résultats financiers catastrophiques sur le dernier trimestre.

Mark Pincus et son « toutou » Zynga, devenu l’emblème de la société

En avril, alors même que le trimestre était déjà en cours souligne Henry Blodget, rédacteur-en-chef du site Business Insider, Zynga a organisé avec l’aide sonnante et trébuchante de Morgan Stanley, Goldman Sachs, Bank of America et d’autres banquiers de Wall Street, une session de vente d’actions qui a permis à certains investisseurs historiques de Zynga (les « insiders ») de se délester (au bon moment) de 43 millions de titres Zynga, pour un montant total…de 516 millions de dollars.

Les établissements financiers « partenaires » de cette opération ont touché 15 millions de dollars pour qu’ils puissent tout de même rentrer dans leurs frais. Zynga, la société, qui n’a rien touché de la revente de ces actions, a déboursé 1 million de dollars en frais divers (honoraires d’avocats, location de jets privés…).

Voilà ce qui s’appelle avoir le sens du timing.

 Listes des investisseurs «insiders» ayant pris part à cette opération de cession d'actions

Mark Pincus, PDG de Zynga a vendu 16.5 millions d’actions pour 200 millions de dollars. Institutional Venture Partners, a vendu 5.8 millions d’actions pour 70 millions de dollars. Union Square Ventures, a vendu 5.2 millions d’actions pour 62 millions de dollars. Google, a vendu 4 millions d’actions pour 48 millions de dollars. SilverLake Partners, a vendu 4 millions d’actions pour 48 millions de dollars. Reid Hoffman (co-fondateur de LinkedIn), a vendu 688,000 actions pour 8.2 millions de dollars. David Wehner, directeur financier de Zynga, a vendu 386,000 actions pour 4.6 millions de dollars