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CES 2014 / DreamTab, la tablette Android pour les kids signée DreamWorks

Le studio dirigé par Jeffrey Katzenberg continue à diversifier ses activités. DreamWorks devrait ainsi présenter au CES 2014, qui ouvre mardi 7 janvier à Las Vegas, la DreamTab, une tablette numérique conçue en partenariat avec Fuhu.

DreamTabLa DreamTab n’est pas un jouet. Mais un peu quand même. Cette tablette numérique Android pour enfants sera présentée au CES 2014 qui ouvre ses portes mardi 7 janvier à Las Vegas.

La DreamTab est le fruit d’un partenariat entre DreamWorks, le studio dirigé par Jeffrey Katzenberg, et Fuhu.

La commercialisation de cette tablette numérique est prévue au printemps avec dans un premier temps une version dotée d’un écran 8 pouces à moins de 300 dollars. Une version 12 pouces serait déjà dans les cartons.

Après le cinéma, la TV et les cartoons via notamment Netflix (aux Etats-Unis) et Nickelodeon, DreamWorks tente maintenant de mettre ses produits (films, dessins animés, programmes éducatifs) directement dans les mains d’un consommateur final (qui s’ignore encore en tant que tel), à savoir un enfant âgé de 2 ans, 3 ans et plus…

DreamTab 3

L’idée? DreamWorks sera capable de programmer la DreamTab, aussi simplement qu’une chaîne du câble.

La tablette numérique mettra bien évidemment en avant les productions DreamWorks (passées et à venir comme par exemple “Les Pingouins de Madagascar”, sortie prévue en 2014) mais elle sera aussi ouverte à la “concurrence” à commencer par Disney, Nickelodeon ou le Cartoon Network.

Des “expériences éducatives” seront aussi au menu avec par exemple la possibilité pour les enfants de dessiner (avec un stylet) directement sur la tablette leurs personnages DreamWorks préférés, en suivant les conseils video des animateurs et des créateurs du studio.

DreamTab 2

Reste la question de la gestion du temps. Pour éviter que les “kids” ne passent trop de temps rivés à leur écran, les parents devraient pouvoir garder la main sur les horaires d’ouverture et de fermeture.

Et pour rendre la chose plus ludique, quand l’enfant allumera sa tablette DreamTab, les pingouins de Madagascar seront là pour lui dire “Bonjour”.

A contrario, quand viendra le moment d’aller au dodo, Shrek devrait faire son apparition pour rappeler au jeune public qu’il est temps d’éteindre les lumières.

Par ailleurs, pour que toute communication familiale ne soit pas rompue, la DreamTab permettra aux enfants d’envoyer des messages instantanés ou des mails directement sur le smartphone des parents.

Dossier médical personnel, le grand gâchis

Lancé en fanfare il y a bientôt dix ans, le projet de Dossier médical personnel (DMP) a déjà coûté plus de 500 millions d’euros pour un résultat, en terme de déploiement, particulièrement médiocre.

 

dossier-medical-personnelUn projet à 500 millions d’euros, une réflexion doublée d’une mise en chantier qui auront pris plus de dix ans, pour au final quelque 400 000 dossiers ouverts en lieu et place des 5 millions espérés. Il faut se rendre à l’évidence, le DMP, le dossier médical personnel, est un fiasco retentissant.

Il était censé regrouper en un seul document informatisé toutes les informations de santé d’un malade, accessibles à toutes les professions sanitaires, du médecin traitant à l’hôpital. En vain. Selon un document confidentiel du Conseil national de la qualité et de la coordination des soins, chargé d’arbitrer les financements destinés à l’amélioration de la médecine de ville, 500 M€ ont été versés depuis 2004.

DMP

Des fonds qui proviennent en grande partie de l’assurance maladie. Pour un projet totalement bancal paralysé d’un côté par l’attachement des patients à la protection de leur vie individuelle, et de l’autre par les risques en terme de sécurisation des données liés à une telle initiative.

Reste une question : où est passé l’argent? Sur ce point, rappelle Le Parisien, la Caisse nationale d’assurance maladie (Cnam) a toujours refusé de s’exprimer sur le sujet, préférant orienter les questions vers le ministère de la Santé. Et au cabinet de la ministre, Marisol Touraine, on est bien embarrassé de récupérer un serpent de mer initié par Philippe Douste-Blazy en 2004 puis relancé en 2008 par Roselyne Bachelot après avoir végété pendant quatre ans.