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Avec Opera Max, économisez 50% de votre forfait DATA

Développée par l’éditeur norvégien Opera Software, cette application disponible gratuitement depuis aujourd’hui sur le Play Store d’Android, récupère vos données de navigation, audio, ou vidéo, avant de vous les renvoyer compressées. Explications.

 

opera-maxSi vous êtes détenteur d’un smartphone Android (et non d’un iPhone, d’un Windows Phone, ou d’un BlackBerry) cette information vous intéresse. L’éditeur norvégien Opera Software, plus connu jusqu’ici pour ses navigateurs Web (desktop et mobile) vient de lancer Opera Max, une application qui devrait permettre à (presque) tous les utilisateurs d’Android d’économiser jusqu’à 50% de leur forfait DATA. Un forfait qui le plus souvent ne dépasse pas 3 ou 5 Go de données. Voici comment.

Compression des données

En lançant Opera Max sur votre mobile, l’application détourne et envoie vos données de navigation, audio, texte, et vidéo sur les serveurs les plus proches déployés par Opera Software. Ces données sont ensuite compressées avant de vous être renvoyées en l’état, c’est-à-dire compressées, et donc beaucoup moins lourdes.

Au final, ce sont donc ces fichiers compressés qui seront pris en compte dans le calcul de votre forfait DATA, avec à la clé de substantielles économies en perspective. L’application Opera Max est disponible gratuitement depuis aujourd’hui sur le Google Play Store à cette adresse. Evidemment, il y a une petite liste d’attente de 14 000 personnes (inhérente à ce type de lancement), mais qui ne devrait logiquement pas tarder à se résorber.

Seule limite à retenir, la compression des données ne concerne pas les sites sécurisés (notamment en HTTPS). Mais si l’on considère que c’est la vidéo qui consomme le plus de datas, rassurez-vous les YouTube, Vimeo, et autres Dailymotion ne sont pas concernés. Bon surf à tous !!!

Facebook / WhatsApp, le debrief

Où l’on apprend (notamment) qui a réellement négocié le rachat, comment Google a tenté de faire capoter l’accord, combien de messages les utilisateurs de WhatsApp envoient en moyenne par mois, et combien cela coûte aux opérateurs télécoms…

 

Difficile de l’ignorer Facebook a racheté WhatsApp pour 19 milliards, mais l’heure est maintenant au debriefing. Le site TheInformation.com (payant), fondé en 2013 par d’anciens journalistes du Wall Street Journal et de Fortune Magazine lève le voile sur les dessous d’une négociation que Google aura tout fait pour faire capoter. Un autre profil apparait également sur la photo, c’est celui de Neeraj Arora que met en lumière le Wall Street Journal.

Jusqu’ici, on imaginait que le rachat s’était fait entre Jan Koum et Brian Acton, les deux co-fondateurs de WhatsApp d’un côté, et de l’autre un Mark Zuckerberg en forme olympique. On nous avait vendu l’image d’un Brian Acton refoulé en 2009 par à la fois par Facebook et par Twitter, et d’un Jan Koum signant l’accord de rachat sur la porte du centre d’aide sociale où il avait vécu des temps plus que difficiles.

Jan-Koum-WhatsApp

Seulement voilà, on apprend l’existence d’un troisième (ou plutôt d’un quatrième) homme, Neeraj Arora. Ce spécialiste des fusions-acquisitions a rejoint WhatsApp en 2011. C’est lui qui a négocié la plupart des accords conclus par WhatsApp avec des opérateurs télécoms, et c’est enfin lui qui aura été au centre des négociations avec Facebook. Avec le résultat que l’on sait.

Lors de son dernier tour de table WhatsApp était valorisé 1,5 milliards de dollars (rappelons par exemple que son concurrent coréen KakaoTalk prépare une introduction en bourse à 2 milliards), mais in fine Mark (Facebook) Zuckerberg aura accepté de lâcher 19 milliards de dollars pour racheter WhatsApp et peut-être surtout pour éviter que celui-ci ne tombe dans les mains de Google.

Un difficile retour sur investissement 

Se pose maintenant la question du retour sur investissement. Et là, les choses risquent de se corser quelque peu… Pour que Facebook rentre dans ses sous, il faudrait, écrit Aswath Damodaran, professeur d’économie à l’université de New York (NYU) sur son blog, que WhatsApp atteigne le seuil des 2,5 milliards d’utilisateurs (contre 450 millions actuellement).

Aujourd’hui selon ses deux co-fondateurs WhatsApp est sur un rythme de croissance d’un million d’utilisateurs supplémentaires par jour. Des utilisateurs qui enverraient (en moyenne), 1200 messages par mois, soit un plus plus d’une quarantaine par jour. Une mauvaise nouvelle pour les opérateurs télécoms pour qui selon le cabinet Ovum, le manque à gagner lié à l’activité d’un WhatsApp et de ses concurrents, se chiffre à 32,5 milliards de dollars en 2013 et pourrait atteindre les 54 milliards d’ici 2016.

Pour revenir un peu sur Terre et tenter de se rendre compte dans quelle sphère financière évolue désormais l’économie Internet un Tumblr “Things that are cheaper than WhatsApp”(littéralement “les trucs moins chers que WhatsApp”), permet de prendre la “(dé)-mesure” de la transaction menée par Mark Zuckerberg.