Accueil / 2014 (page 11)

Yearly Archives: 2014

WeChat, Line, Viber, Kik, Tango, KakaoTalk… Qui sont les concurrents de WhatsApp?

 

WhatsApp, cette application mobile de messagerie, descendante des Yahoo! Messenger, ICQ, et autres Windows Live Messenger n’est pas seule au monde. Ses concurrents sont légion, en particulier dans le sud-est asiatique.

 

Ils ont pour noms WeChat, Line, Viber, Kik, Kakao Talk, vous ne les connaissez (peut-être) pas encore, ils ne se sont pas fait racheter par Facebook pour 19 milliards de dollars, mais ils règnent pourtant en maître en Chine, au Japon ou en Corée du Sud…

Petite visite guidée au pays de ces applications qui pourraient bientôt faire regretter à Mark Zuckerberg d’avoir signé un chèque d’un montant aussi faramineux, pour mettre la main sur WhatsApp, cette application mobile de messagerie aux 450 millions d’utilisateurs.

WeChat / Disponible depuis quelques semaines en version française, WeChat revendique déjà 270 millions d’utilisateurs sur le seul marché chinois et plus de 100 millions à l’étranger. WeChat appartient au groupe Tencent, déjà détenteur de la messagerie en ligne QQ.

La particularité de WeChat (Weixin en Chinois) réside dans la capacité qu’a eu son éditeur à monétiser le service en proposant notamment des fonctionnalités payantes pour des petites choses du quotidien comme la réservation de taxi ou de places de cinéma.

Outre un chat par messagerie vocale, les utilisateurs de WeChat peuvent, comme sur Facebook, poster photos et commentaires, mais aussi échanger en vidéo (comme sur Skype) ou envoyer des personnages animés. Pour faire sa pub, WeChat dont les ambitions sont désormais planétaires, s’est déjà offert les services d’un certain Lionel Messi. WeChat est disponible sous iOS, Android, Windows Phone 8 et BlackBerry.

Viber / Racheté il y a quelques jours pour moins de 900 millions de dollars (et non pas 19 milliards…) par le groupe japonais Rakuten (déjà propriétaire en France du site PriceMinister), Viber offre des SMS et des appels vocaux illimités à ses quelques 200 millions d’utilisateurs sur desktop et sur mobile. Il est également possible d’appeler n’importe qui (hors de Viber) au tarif de 1,9 cent ($) de la minute via Viber Out.

Viber est disponible sous iOS, Android, Windows Phone 8 et BlackBerry.

Kik / Après des débuts sous BlackBerry en 2009 cette petite application canadienne compte déjà 100 millions d’utilisateurs. Sa particularité? Contrairement à ses concurrents pas besoin d’avoir un numéro de téléphone mobile pour l’utiliser. Un navigateur Web suffit.

Kik est disponible sous iOS, Android, Windows Phone 8 et BlackBerry.

WhatsApp-market-share

Tango / Une application aujourd’hui… Un réseau social demain. Cette application offre l’envoi de messages illimités, des appels audios et vidéo, intègre des jeux, ainsi qu’une fonctionnalité de découverte de musique via Spotify. Tango est disponible sous iOS, Android, Windows Phone 7 et en version Desktop.

Line et KakaoTalk / Line tout d’abord. Cette application sud-coréenne (propriété de NHN) est passée en 2013 de 100 à 300 millions d’utilisateurs. Objectif 500 millions d’utilisateurs fin 2014. Un succès qui dépasse de loin les frontières de la petite Corée. En Thaïlande (30 millions d’inscrits) et à Taïwan (20 millions d’inscrits), Line surclasse déjà très largement WhatsApp. Et si comme cela ne suffisait pas prenons un petit exemple…

Sur Line, Paul McCartney a déjà 10 millions de fans, contre tout juste 1,5 million de followers sur Twitter. De son coté KakaoTalk cartonne en Corée du Sud (et ailleurs )avec près de 100 millions d’utilisateurs inscrits.

[wpedon id= »26112″]

Vous avez aimé cette information? Partagez-là avec vos amis, votre réseau ou votre communauté. Cet article vous a été utile? Il vous a rendu service? NewZilla.NET a besoin de VOUS. Vous pouvez nous aider en faisant un don sécurisé à partir de 1 euro. Cela mérite une explication. On vous dit tout ICI. Merci pour votre soutien et pour votre fidélité à NewZilla.NET.

Facebook rachète WhatsApp pour 19 milliards de dollars

En rachetant cette application mobile, le réseau social met la main sur une base de données de 450 millions d’utilisateurs (dont 70% d’actifs).

 

Facebook-WhatsAppMark Zuckerberg aime les négociations secrètes chez lui, au coin du feu, ou au bord de sa piscine. Quand il négociait le rachat d’Instagram pour 747 millions de dollars avec son PDG Kevin Systrom, c’était chez lui, sans en informer le reste des dirigeants de Facebook, et en prenant soin de repousser la conclusion des négociations par lui menées, après le diffusion d’un épisode de la série Game Of Thrones

Hier Zuckerberg vient de ré-éditer l’exploit avec WhatsApp, à ceci près qu’il a cette fois-ci accepté de mettre 19 milliards de dollars dans la corbeille. WhatsApp, c’est cette application mobile de messagerie, créée en 2010, au chiffre d’affaires inconnu, mais qui revendique déjà près de 450 millions d’utilisateurs.

WhatsApp

Le jeune papa de Facebook était en contact depuis plus d’un an avec Jan Boum et Brian Acton, les deux co-fondateurs de WhatsApp, et le comme le veut la tradition, le “deal” a été conclu à la maison, autour d’un bon dîner. En pratique, Facebook (qui a réalisé 7,8 milliards de dollars de chiffre d’affaires en 2013, contre 59 milliards pour Google) accepte de débourser 19 milliards de dollars pour WhatsApp, ce qui en fait de loin la plus grosse opération de rachat jamais réalisée dans le monde de l’Internet. Facebook versera 4 milliards de dollars en liquide, et 12 milliards de dollars en action (les mauvais esprits diraient en “monnaie de singe”, mais ce sont bien évidemment de mauvais esprits).

Facebook-WhatsApp

3 milliards de dollars supplémentaires (toujours en titres Facebook) seront alloués aux deux co-fondateurs et aux 55 employés de l’ex-start-up sur les quatre ans à venir. Enfin, si le rachat venait à ne pas se faire, Facebook a tout de même consenti à signer un petit chèque de 2 milliards de dollars pour le dérangement et la gêne occasionnée…

Facebook échaudé par le refus de Snapchat

Mais pourquoi donc Facebook a-t-il mis la main sur WhatsApp? Tout d’abord, échaudé par la fin de non-recevoir qu’un Snapchat lui avait adressé (pour un chèque avoisinant alors les 3 milliards de dollars) le réseau social, à l’instar de la politique d’acquisitions d’un Yahoo! vieillissant, ne voulait pas forcément laissé partir WhatsApp dans les bras d’un concurrent.

WhatsApp et ses 450 millions d’utilisateurs (au rythme de croissance d’un million par jour), WhatsApp et son public jeune, une tranche d’âge sur laquelle Facebook commence à marquer le pas, tout spécialement aux Etats-Unis… WhatsApp et ses parts de marché impressionnantes en Europe et dans les pays émergents, où Facebook peine parfois à s’imposer. En voilà des raisons ! Reste que le chèque par son montant, parait un peu gros (près de 10% de la capitalisation boursière de Facebook), et par son côté quelque peu irrationnel ne manquera pas de faire penser au retour de la si redoutée “bulle Internet”.

Un rendez-vous manqué à 19 milliards de dollars

Au moment de racheter WhatsApp, Mark Zuckerberg n’avait jamais entendu parler de l’un de ses co-fondateurs, Brian Acton. Et pourtant, si tel avait été le cas, il aurait pu économiser 19 milliards de dollars. En août 2009, Brian Acton cherchait un job. Il a tenté sa chance chez Twitter, et auprès de Facebook, sans succès.

Suite à ces refus (oh combien perspicaces!) le futur milliardaire ne s’est pas démonté, et s’en est allé créer WhatsApp avec son compère Jan Boum. Aujourd’hui WhatsApp, implanté à Mountain View (et non pas à San Francisco) ne compte que 55 employés dont 32 ingénieurs. Et doit principalement son succès au bouche-à-oreille. La start-up n’ayant jamais dépensé un dollar ni en marketing, et encore moins en communiqués de presse. A méditer…