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Cas de dopage dans l’e-sport

Dans une vidéo postée sur YouTube et relayée sur le site du Journal du Gamer, un joueur professionnel de Counter-Strike reconnait sans complexe que les membres de son équipe consommaient des produits dopants lors de matchs officiels.

 

e-sport-doping-adderall-counter-strike-ESLL’e-sport n’est pas encore reconnu comme discipline olympique mais le sport électronique partage pourtant avec d’autres sports l’un de ses plus tragiques fléaux: le dopage.

Dans un entretien réalisé par la chaine YouTube LAUNDERS CSSTRIKE et diffusée sur le site (spécialisé) du Journal du Gamer, Kory “SEMPHIS” Friesen, une joueur professionnel de Counter-Strike: Global Offensive reconnait que lors d’un récent tournoi de jeux vidéo (c’est-à-dire en matchs officiles) son équipe prenait des produits dopants, à savoir de l’Aderrall (un psychostimulant prescrit pour les personnes souffrant de troubles de la concentration (“attention deficit disorder” pour les anglophones) ou de narcolepsie.

“Nous étions tous sous Adderall. Je n’en ai rien à faire. C’était même assez évident si on écoute nos commentaires. Les gens peuvent dire ce qu’ils veulent.”  Kory “SEMPHIS” Friesen

Ce médicament est interdit par l’ESL (Electronic Sports League) rappelle le Journal du Gamer. “Disputer un match, online ou offline, sous l’influence de quelconques drogues, ou stimulants est strictement interdit, et sera puni d’exclusion de l’ESL”. Un risque d’exclusion qui n’a pas l’air d’impréssionner plus que cela…

MyExposome, le bracelet qui mesure l’exposition aux produits chimiques

Toutes les maladies ne sont pas, loin s’en faut, génétiques. Un environnement souvent pollué peut également contribuer à leur développement. Il n’est qu’à, pour s’en convaincre, s’interroger sur le lien entre l’utilisation des pesticides en agriculture et le développement de la maladie de Parkinson.

 

MyExposome-braceletsCancer du sein, Alzheimer, maladie de Parkinson, si la génétique peut jouer son rôle dans le développement de certaines de ses pathologies, ledit rôle est loin d’être exclusif. Notre environnement, l’environnement dans lequel nous vivons n’est pas non plus à négliger.

L’ADN ne fait pas tout. Et dans notre environnement quotidien, nous savons, consciemment ou pas, que nous sommes exposés à des substances chimiques, plus toxiques les unes que les autres. Pesticides, perturbateurs endocriniens… qui sont-ils, et quels effet ont-ils sur nos organismes?

Un bracelet en silicone

Pour en mesurer l’impact, une startup, MyExposome.com a mis au point un bracelet en silicone qui se charge d’absorber toutes les traces de produits et de substances chimiques présentes dans notre environnement pour ensuite les restituer, et les faire analyser en laboratoire.

Le projet, dont le modèle économique reste encore à affiner, bénéficie actuellement d’une campagne de financement sur Kickstarter. Ses créateurs misent à terme sur un gros volume de commandes pour faire baisser le coût et donc le prix du traitement et de l’analyse des informations recueillies via ce précieux bracelet.