Accueil / 2015 (page 21)

Yearly Archives: 2015

Prince, Neil Young, les Beatles, Cabrel, Goldman, ces artistes qui disent NON au streaming

Plusieurs grands noms de l’industrie musicale ont décidé de tourner le dos aux plate-formes de streaming (à commencer par Deezer, Spotify et Apple Music). En question, la qualité sonore mais aussi le (très faible niveau) de rémunération des artistes.

 

« Spotify appartient pour partie aux maisons de disques qui détiennent 20% de ses actions. Or ces maisons de disques se rémunèrent grassement avec le streaming et laissent des miettes aux artistes. » (Prince).

Google Play en tête avec 0,0073 $ par écoute

Prince“Le streaming? C’est le plus mauvais son de toute l’histoire de la musique”. (Neil Young)… Après Thom Yorke, les Beatles ou bien encore, pour les artistes français, quelqu’un comme Jean-Jacques Goldman, le streaming fait débat dans le monde de la musique. En cause (pour partie) le niveau de rémunération des artistes. Quelques chiffres: si l’on s’en tient à une une mesure par écoute c’est Google Play qui arrive en tête avec… 0,0073 dollar à l’unité suivi par Tidal, la plate-forme récemment lancée par Jay-Z, (0,0070 dollar).

« J’attends qu’on m’explique ce que (les sites de streaming) apportent aux artistes. C’est une merveilleuse idée dans laquelle les artistes sont complètement floués. Je préfère attendre que la dignité soit rendue aux créateurs. Pour l’instant, je trouve que cette solution déconsidère la chose créée. » (Francis Cabrel)

Un impact positif sur les concerts?

The-Beatles-streamingViennent ensuite Beats (0,0030 dollar), Rhapsody (0,0019 dollar versé par écoute), Apple Music (qui s’est récemment racheté à peu de frais une vertu suite à une “grosse colère” de Taylor Swift, en acceptant de payer les artistes pendant la période d’essai du service), avec 0,0013 dollar, Spotify (0,0011 dollar), Deezer (0,0010 dollar), et… YouTube avec 0,0003 dollar par écoute!

Cependant, si les services de streaming ont une incidence négative sur les ventes de CD et les téléchargements d’albums, une récente étude commandée par Eventbrite, tendrait à prouver qu’ils incitent de plus en plus d’internautes à sortir de chez eux pour aller écouter de la musique « live ».

Jun, la ville Twitter

JUN (Espagne) – Dans cette petite bourgade espagnole de 3 500 habitants, on peut prendre rendez-vous chez le médecin, dialoguer avec les employés de la municipalité ou accomplir bon nombre de démarches administratives sur la plate-forme de micro-blogging.

 

Jun-Twitter“Soyons clairs. Pour l’instant Jun fait encore figure d’exception”, explique Deb Roy, professeur associé au MIT et data scientist (en chef) chez Twitter, qui a visité cette petite bourgade espagnole de quelque 3 500 âmes au début de l’année 2015.

Jun (@AyuntamientoJUN), 80 800 followers pour 3 500 habitants… c’est l’exemple type d’une agglomération désormais directement administrée via Twitter mais qui dans le même temps a réussi, et ce n’est pas la moindre des réussites, (à recréer du et) à renforcer le lien social entre ses habitants.

L’adoption massive de Twitter par les résidents de cette commune d’Andalousie, même les plus âgés et les moins technophiles, ne doit rien au hasard. C’est le fruit du travail et de la persévérance d’un homme, l’édile lui-même… José Antonio Rodriguez Salas (@JoseantonioJun), 353 000 followers au compteurs

Depuis 1999, de la création de communautés virtuelles au développement de solutions logicielles en interne, le maire de Jun (récemment brillamment réélu) n’a cessé d’explorer toutes les possibilités offertes par les médias sociaux.

Réactivité et convivialité

“Twitter a créer un monde où la réactivité, la communication se mesurent en minutes. Un univers où questions et réponses s’enchaînent à un rythme effréné.” José Antonio Rodriguez Salas, maire de Jun, au quotidien britannique The Guardian.

“Aujourd’hui les citoyens peuvent effectuer les formalités administratives sur Twitter. Tous les employés municipaux quelque que soit leur activité ont un compte Twitter et peuvent ainsi dialoguer en temps réel avec l’ensemble des administrés ».

« On peut prendre rendez-vous avec son médecin, signaler un problème de voirie ou une infraction, se tenir au courant des menus servis à la cantine de l’école. Même nos Anciens, qui parfois ont du mal a s’adapter aux nouvelles technologies ont suivi une formation et ont pris le pli du micro-blogging”, se réjouit le maire. Et pour cette toute petite agglomération Twitter est aujourd’hui synonyme d’économies budgétaires, de communication, et de… convivialité.