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Yearly Archives: 2016

Booking.com, OptimisationFiscale.yeah !?!

Le fisc français réclame au leader mondial de la réservation en ligne un arriéré d’impôt sur les sociétés et de TVA de 356 millions d’euros sur une période allant de 2003 à 2012.

 

Après Google, Booking.com. Selon Paris Match, citant des documents financiers remis le 4 mai 2016 à la SEC (Security Exchange Commission), le “gendarme de la bourse” aux Etats-Unis, le fisc français réclame, depuis décembre 2015, à la centrale de réservation en ligne Booking.com le paiement d’un arrière d’impôt sur les sociétés et de TVA d’un montant de 356 millions d’euros pour la période 2003-2012, en majorité sous la forme “de pénalités et d’intérêts”.

Siège européen aux Pays-Bas

De son côté, Priceline Group, maison mère de Booking.com considère que Booking.com était et continue d’être en conformité avec le droit fiscal français et entend contester cette évaluation en portant, si besoin est, l’affaire devant la justice.

Pour justifier sa démarche, le fisc part du principe que Booking.com est un établissement permanent en France, alors même que Priceline Group estime pour sa part que les impôts réclamés par le fisc français ont déjà été acquittés aux Pays-Bas.

Les Pays-Bas, le pays où se trouve le siège européen du leader mondial de la réservation en ligne et où (oh surprise!) l’impôt sur les sociétés est de 25 % des bénéfices, contre 33 % en France.

Airbnb ouvre un bureau des plaintes pour les problèmes de voisinage

Le groupe Internet a compris qu’en la matière mieux valait prévenir que guérir…

 

Airbnb, dont le chargé des relations institutionnel ne doit pas vraiment chômer ces temps-ci, vient d’ouvrir Airbnb Neighbors, c’est-à-dire ce qu’il est convenu d’appeler un « bureau des plaintes », pour tenter de régler les situations à caractère conflictuel entre les « guests » Airbnb et le voisinage, avant que celles ne dégénèrent…

Comprenez par là avant que des voisins mécontents du comportement de certains « guests » Airbnb, n’aillent déposer une main courante voire une plainte au commissariat le plus proche…

Quatre catégories

A partir d’aujourd’hui les voisins chafouins sont donc invités à se rendre directement à l’adresse suivant (airbnb.com/neighbors) pour signifier le motif de leur courroux.

airbnb-neighborsQuatre catégories leur seront proposées : le bruit et la fête qui s’éternise un peu trop, un problème rencontré dans les parties communes d’un immeuble (parking ou local à poubelles), une question liée à la sécurité, ou bien tout autre sujet d’ordre plus… général.

« Nous traiterons chaque dossier avec le plus grand sérieux », indique Airbnb dans un post mis en ligne sur son blog officiel. « Et nous essayerons de faire en sorte que tous ces différends entre nos guests et le voisinage débouche sur la meilleure des solutions possibles, d’un côté comme de l’autre ». « Héberger quelqu’un chez soi, c’est une responsabilité et ceux qui ne seraient pas à la hauteur des standards de qualité Airbnb prennent le risque de se mettre en dehors de notre communauté. »

Airbnb et les inondations

Airbnb vient par ailleurs vient d’activer sa solution « d’hébergements d’urgence » dans les zones inondées en France. Concrètement cela signifie que « tous les frais de service sont supprimés pour les personnes affectées par la catastrophe et dont la date d’arrivée se situe entre le 31 mai 2016 et le 18 juin 2016. »