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Monthly Archives: mars 2017

CrossCheck, une plate-forme pour lutter contre la désinformation

A moins de 60 jours du premier tour de l’élection présidentielle plusieurs dizaines de médias français se réunissent pour lancer, avec le soutien de Google, CrossCheck, une plate-forme collaborative destinée à lutter contre les « fake news » dont la propagation pourrait contribuer à influencer le scrutin à venir.

 

« Théo et Mickael Luhaka, fils d’un ministre congolais ?« , « Marine Le Pen a-t-elle tweeté sur le dessin animé Masha et Michka ?« , « Un pompier s’est-il fait crever un œil par “une racaille” ?« , « Le père Grégoire a-t-il été agressé en Avignon en février 2017?« , « Macron a-t-il déclaré vouloir faire payer un loyer aux propriétaires ?« , pour savoir si ces informations ou ces allégations sont vraies ou fausses, rendez-vous sur CrossCheck.

Lancée par plus d’une trentaine de médias français, cette plate-forme a vocation à débusquer et à déconstruire les « fake news », et autres « faits alternatifs » souvent lancés par des sites militants ou complotistes dans le but inavoué, et disons-le, inavouable, d’influencer l’opinion publique.

CrossCheck-Désinformation

CrossCheck a été conçue et développée par First Draft et Google News Lab, en partenariat avec des rédactions de toute la France. Le projet rassemble des partenaires des secteurs médiatiques, académiques et technologiques.

Airbnb « propose » de limiter les locations meublées touristiques à 120 nuits par an à Paris

Le groupe Internet indique qu’il va mettre en place des « limites automatisées » pour s’assurer que certains biens proposés sur Airbnb ne soient pas loués plus de 120 nuits par an, « sauf si les hôtes ont la permission requise pour le faire ». Les représentants de l’industrie hôtelière dénoncent un « enfumage ».

 

« Il n’y a rien de nouveau » dans la proposition d’Airbnb. » (…) « Les pouvoirs publics ne doivent pas se laisser enfumer par ces déclarations. » (…) « L’annonce d’Airbnb est une simple opération de communication pour s’acheter une bonne conduite », cité par l’AFP, Roland Heguy, président confédéral de l’Umih (Union des métiers et des industries de l’hôtellerie) n’en démord pas…

Pour lui l’initiative d’Airbnb qui vise à mettre en place des « limites automatisées » pour s’assurer que certains biens proposés sur Airbnb ne soient pas loués plus de 120 nuits par an, tient de la poudre aux yeux. 

airbnb-paris

Et pour cause! Avec cette initiative, sans doute destinée à calmer quelque peu les esprits, le groupe Internet enfonce avant tout une porte ouverte puisque, selon la loi Alur, adoptée en 2014, il est interdit de louer sa résidence principale plus de 120 nuits par an.

Ce qui pose en réalité problème à Airbnb et que le groupe Internet souhaiterait éviter à tout prix, ce sont les dispositions votées dans le cadre de la récente loi pour une république numérique.

Un texte, dont les décrets d’application (attendus pour la fin du mois d’avril 2017), ne sont pas encore sortis, mais qui obligerait les personnes souhaitant louer leur résidence dans certaines villes comme Paris de s’enregistrer auprès de la mairie. Un texte qu’Airbnb juge « trop complexe » et considère comme un « repoussoir » pour ses hôtes parisiens.