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Monthly Archives: juin 2017

Bye bye roaming !!!

10 ans, il aura fallu 10 ans pour que Bruxelles impose la mesure. Mais c’est fait, à partir du 15 juin 2017, les frais d’itinérance (roaming) disparaissent pour les appels, SMS ou MMS envoyés depuis l’un des 27 pays membres de l’Union européenne, ainsi que pour la Grande-Bretagne, en attendant la fin des négociations sur le Brexit c’est-à-dire sur la sortie programmée de nos voisins d’outre-Manche, de l’UE.

 

Le « roaming », cette plaie tarifaire qui grévait parfois sérieusement les factures des abonnés au téléphone mobile, n’est plus.

A partir du 15 juin, à savoir dès demain, les frais d’itinérance concernant les appels, SMS ou MMS envoyés VERS la France depuis l’un des 27 pays de l’UE (plus la Grande-Bretagne) disparaissent.

Concrètement, ces communications seront décomptées de votre forfait (ou de votre carte prépayée) au même titre qu’une communication passée vers le pays (à l’étranger) dans lequel vous êtes, et si vous décidez d’appeler n’importe quel autre pays de l’UE (plus la Grande-Bretagne) depuis l’endroit où vous vous trouvez.

A contrario, et c’est là qu’il convient de faire attention, les communications passées DEPUIS la France vers un pays étranger appartenant ou pas (Suisse, Turquie, Serbie…) à l’Union européenne, continuent d’être surtaxées si elles ne sont bien évidemment pas comprises dans votre forfait téléphonique.

roaming-europe

Par ailleurs, pour éviter les abus, qui consisteraient pour certains à souscrire des forfaits à un prix plus avantageux dans un pays que dans l’autre, Bruxelles prévoit de réguler et de prévenir tout comportement excessif.

Ainsi, si vous effectuez des communications pendant 4 mois consécutifs à l’étranger, c’est-à-dire si vous utilisez davantage votre téléphone à l’étranger que dans votre pays d’origine… il se peut alors que vous soyez obligé de basculer sur un mode de facturation dépendant, non plus du forfait ou de l’abonnement que vous aurez souscrit, mais du « plafond européen » (qui est fixé à 3,2 centimes d’euro par minute, et à 1 centime par SMS).

2061, l’Homme dépassé par l’intelligence artificielle

Selon une récente étude venue d’Oxford (Royaume-uni), à l’horizon… 2061, l’intelligence artificielle pourrait surpasser les humains dans à peu près n’importe quel secteur de l’économie.

 

Faut-il s’en inquiéter? Ou commencer à plancher sur le sujet pour tenter, en amont, d’amortir les conséquences d’un tel phénomène?

Selon une étude dirigée par Katja Grace du Future of Humanity Institute de l’université d’Oxford, le scénario d’un monde où l’intelligence artificielle prendrait le pas sur l’activité humaine pourrait devenir pleinement réalité d’ici… 45 ans, c’est-à-dire concrètement dès demain matin.

L’étude, fruit des contributions de 350 experts en intelligence artificielle (IA), sélectionnés en fonction de leur participation au NIPS et ICML – deux conférences dédiées au « machine learning » qui se tiennent  à Los Angeles et Sydney, souligne notamment que pour certains métiers (journaliste, chercheur, conducteur de camion), la bascule risque de se faire bien plus tôt que prévu, à savoir à partir de 2024, 2027, ou 2030.

Dans un registre connexe, un site WillRobotsTakeMyJob permet de se livrer à une petite simulation de rigueur sur son propre avenir professionnel.

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Faut-il pour autant se fier à ce type d’études? Ces conclusions sont en tout cas manifestement à relativiser à l’aune… de ce que nous ne savons pas encore sur le futur (et notamment de tous ces métiers qui ne manqueront pas d’apparaître et dont nous sommes aujourd’hui logiquement bien en mal de soupçonner l’existence prochaine).

Par ailleurs, plusieurs autres études centrées sur l’impact de l’intelligence artificielle sur l’emploi incitent également à plus de modération.

Ainsi, selon un rapport de l’OCDE publié en mai 2016 et portant sur l’évaluation des tâches potentiellement automatisables, en France « seuls » 9% des travailleurs présenteraient « un risque élevé de substitution ».

Des conclusions proches de celles issues du dernier rapport du Conseil d’orientation pour l’emploi pour qui « moins de 10% des emplois cumulent des vulnérabilités qui pourraient en menacer l’existence dans un contexte d’automatisation », soit une menace réelle pour 1,49 million de salariés.