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2061, l’Homme dépassé par l’intelligence artificielle

Selon une récente étude venue d’Oxford (Royaume-uni), à l’horizon… 2061, l’intelligence artificielle pourrait surpasser les humains dans à peu près n’importe quel secteur de l’économie.

 

Faut-il s’en inquiéter? Ou commencer à plancher sur le sujet pour tenter, en amont, d’amortir les conséquences d’un tel phénomène?

Selon une étude dirigée par Katja Grace du Future of Humanity Institute de l’université d’Oxford, le scénario d’un monde où l’intelligence artificielle prendrait le pas sur l’activité humaine pourrait devenir pleinement réalité d’ici… 45 ans, c’est-à-dire concrètement dès demain matin.

L’étude, fruit des contributions de 350 experts en intelligence artificielle (IA), sélectionnés en fonction de leur participation au NIPS et ICML – deux conférences dédiées au « machine learning » qui se tiennent  à Los Angeles et Sydney, souligne notamment que pour certains métiers (journaliste, chercheur, conducteur de camion), la bascule risque de se faire bien plus tôt que prévu, à savoir à partir de 2024, 2027, ou 2030.

Dans un registre connexe, un site WillRobotsTakeMyJob permet de se livrer à une petite simulation de rigueur sur son propre avenir professionnel.

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Faut-il pour autant se fier à ce type d’études? Ces conclusions sont en tout cas manifestement à relativiser à l’aune… de ce que nous ne savons pas encore sur le futur (et notamment de tous ces métiers qui ne manqueront pas d’apparaître et dont nous sommes aujourd’hui logiquement bien en mal de soupçonner l’existence prochaine).

Par ailleurs, plusieurs autres études centrées sur l’impact de l’intelligence artificielle sur l’emploi incitent également à plus de modération.

Ainsi, selon un rapport de l’OCDE publié en mai 2016 et portant sur l’évaluation des tâches potentiellement automatisables, en France « seuls » 9% des travailleurs présenteraient « un risque élevé de substitution ».

Des conclusions proches de celles issues du dernier rapport du Conseil d’orientation pour l’emploi pour qui « moins de 10% des emplois cumulent des vulnérabilités qui pourraient en menacer l’existence dans un contexte d’automatisation », soit une menace réelle pour 1,49 million de salariés.

Après les usines à (faux) clics, Snatap, la machine à (faux) “likes” (VIDEO)

Snatap, une société russe, affirme avoir installé dans des centres commerciaux situés en Allemagne, en Russie, en Pologne et en République tchèque, une machine à “likes” grâce à laquelle chacun peut s’acheter à vil prix une popularité on ne peut plus virtuelle sur Facebook ou sur Instagram.

 

Dès 2013, NewZilla.NET abordait déjà ce sujet sensible, voire tabou, sur les réseaux sociaux, des faux “likes” et des faux clics.

Pour un réseau social comme Twitter il est par exemple on ne peut plus facile de vérifier la popularité réelle d’un compte en le passant sous les fourches caudines de services comme Twitter Audit ou Fakers Statuspeople.

Le jeu est intéressant… Amusez-vous à vérifier la popularité réelle ou virtuelle de telle ou telle marque ou de tel ou tel site d’information (spécialisé, par exemple, dans l’actualité high-tech), vous verrez que les résultats sont souvent assez surprenants, voire carrément inquiétants pour les annonceurs publicitaires (et les marques qui leur font confiance) qui se basent sur les seules datas communiquées par ces sites.

Snatap

Mais, aujourd’hui le phénomène de la popularité virtuelle et des “faux” influenceurs sur Internet semble avoir franchi un nouveau stade avec le déploiement par une société russe, Snatap, dans une vingtaine d’endroits différents de machines dédiées à l’achat de faux “likes” et désormais accessible au grand public.

1,57 euro les 100 followers, ou 78 centimes d’euro pour une centaine de faux likes sur Instagram, l’Internaute de passage a maintenant le choix s’il veut gonfler à l’envi sa fausse notoriété sur les réseaux sociaux, comme le rapporte Motherboard.vice.com.