L’enseignement du numérique et de l’informatique n’en finit pas de se structurer.

Après l’introduction dès la rentrée prochaine en classe de première d’une nouvelle discipline baptisée « Science informatique et Numérique », où la programmation et la robotique tiendront une place importante, le ministre de l’Education nationale, Jean-Michel Blanquer a annoncé lundi 7 janvier 2019 sur France Culture, la création pour 2020 d’un CAPES en informatique.

“Nous allons créer un CAPES informatique qui verra le jour dès 2020 et dans quelques années nous créerons certainement une agrégation d’informatique. Nous consacrons ainsi le numérique dans le système”, a-t-il précisé.

10 postes ouverts la première année

Pour l’édition 2020, une dizaine de postes seront ouverts. Mais le ministre voit plus loin.

“C’est une nouvelle extrêmement importante” a-t-il souligné, car avec cette création, nous créons un cercle vertueux de l’enseignement numérique.” (…) A partir du moment où l’on crée un CAPES, on crée quelque chose qui va structurer le futur. Ce qui est très important c’est qu’avec cette ouverture, nous consacrons le numérique dans un sens non superficiel”.

Selon le ministre, “aujourd’hui on parle trop du numérique en restant à la surface des choses alors même que nous avons besoin d’élèves qui développent leur sens logique grâce à la programmation, d’élèves qui relient les savoirs numériques aux autres savoirs grâce à leurs approfondissements numériques et l’approfondissement de leur culture générale dans d’autres domaines”.

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C’est une information que l’on voit passer de manière récurrente.

Les dirigeants des entreprises du numérique de la Silicon Valley seraient tellement conscients des dégâts que peut causer une utilisation intense de leurs technologies qu’ils envoient leurs enfants dans des écoles (à l’ancienne) et quasi-déconnectées.

Dernier exemple en date, avec le fondateur de Snapchat, Evan Spiegel, dont l’application revendique aujourd’hui 186 millions d’utilisateurs actifs et accros à son service.

Dans un entretien accordé au Financial Times, le jeune entrepreneur (il n’est âgé que de 28 ans, ce qui ferait presque passer Mark Zuckerberg pour un pré-retraité), a reconnu que son beau-fils, un enfant de sept ans que sa compagne Miranda Kerr a eu d’un premier mariage, n’était autorisé à regarder un écran d’ordinateur, de tablette numérique, de téléphone portable ou de télévision qu’à hauteur d’1h30 par semaine.

S’agissant de sa situation personnelle, Evan Spiegel se souvient que ces parents lui ont interdit de regarder la télévision jusqu’à l’adolescence.

“C’était certes un peu compliqué à l’école, mais cela m’a aussi permis de faire plein d’autres choses, d’expérimenter, de construire de petits prototypes et de lire,” explique au Financial Times le PD-G de Snap.

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