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Monthly Archives: mai 2019

Google enregistre vos achats en ligne

 

Ces données sont compilées et listées automatiquement à partir des courriels de confirmation de paiement ou des factures envoyées dans votre boîte à lettre électronique.

 

Voilà (peut-être) une raison de plus de migrer vers une messagerie web chiffrée (comme ProtonMail pour ne pas la citer) dont l’une des raisons d’être est la protection des données personnelles et de la vie privée de ses utilisateurs.

Achats en ligne, réservations de voyages (avions, hôtels…), selon la chaîne de télévision américaine CNBC, Google générerait et conserverait une liste des achats réalisés par les utilisateurs de son service de courriel Gmail.

Google-achat

Cette liste est établie à partir des courriels de confirmation de paiement ou des factures reçues par l’utilisateur du service de messagerie web.

Si son existence n’était jusqu’ici pas mise en avant, cette liste n’a pourtant rien de secret et son contenu peut être consulté à cette adresse par n’importe quel utilisateur de Gmail.

Dans un communiqué cité par le site spécialisé américain The Verge, Google rappelait déjà en 2017, que cette fonctionnalité n’avait pour vocation que de permettre à ses utilisateurs de “voir et gérer facilement” leurs achats.

Google affirme par ailleurs ne pas se servir de ce type d’information pour réaliser de la publicité ciblée.

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Amazon investit dans Deliveroo

 

Le service de livraison de repas à domicile vient de boucler une augmentation de capital de 575 millions de dollars (environ 515 millions d’euros).

 

Après avoir séduit DST Global (le fonds d’investissement porté par son fondateur le milliardaire russo-israélien Yuri Milner), le service de livraison de repas à domicile Deliveroo, vient de boucler une augmentation de capital de 575 millions de dollars (environ 515 millions d’euros), notamment auprès du géant du commerce en ligne, Amazon.

Depuis sa création à Londres en 2013 par Will Shu et Greg Orlowski, Deliveroo est parvenu à lever 1,53 milliard de dollars.

Will Shu, co-fondateur de Deliveroo

Ces investissements colossaux ont permis au groupe internet d’origine britannique d’assommer un marché naissant (celui de la livraison de repas à domicile) sans réel modèle économique et où la plupart des acteurs continuent à perdre beaucoup d’argent.

A titre indicatif, sur l’année 2017 Deliveroo avait perdu près de 210 millions d’euros, tout en doublant son chiffre d’affaires (à environ 315 millions d’euros).

Du côté de ses pratiques sociales, un groupe comme Deliveroo n’a rien à envier à son nouvel investisseur Amazon. Et l’on aura rarement vu, à ce niveau, rapprochement aussi cohérent entre deux entreprises.

60 000 coursiers

Aujourd’hui présent dans 500 villes et 14 pays (Australie, Belgique, France, Allemagne, Hong Kong, Italie, Irlande, Pays-Bas, Singapour, Espagne, Taïwan, Émirats arabes unis, Koweït et Royaume-Uni), Deliveroo qui ne compte actuellement que 2 500 salariés, travaillerait déjà avec plus de 80 000 restaurants mais surtout avec 60 000 coursiers.

Ces coursiers sont fortement incités, s’ils veulent travailler “avec”, “pour” et “grâce à” Deliveroo, à se mettre sous le statut d’auto-entrepreneur, ce qui permet au groupe internet de ne pas avoir à payer de congés payés, de ne pas avoir à prendre en charge d’arrêts maladie et de facto de ne pas avoir à garantir à ses “collaborateurs” un quelconque salaire minimum.

Deliveroo-Amazon-2

Car le discours officiel d’une entreprise comme Deliveroo (qui rappelons-le a tout de même levé 1,53 milliard de dollars pour accompagner son développement depuis sa création en 2013) est le suivant: Deliveroo (tout comme la plupart de ses concurrents sur ce marché) ne serait là que pour fournir un complément de revenu à ses “collaborateurs”.

Sous-prolétariat

Régulièrement accusé par ses détracteurs de “salariat déguisé” (de par les contraintes voire les pénalités imposées à ses “collaborateurs” qui ne se montreraient pas suffisamment disponibles), Deliveroo se voit aussi reproché de favoriser indirectement l’émergence d’un sous-prolétariat qui voit travailler des mineurs.

Quand il ne s’agit pas d’auto-entrepreneurs qui sous-louent leur compte à des migrants sans-papiers contre le versement d’une commission de… 50% de leurs gains.

Encore tout à l’euphorie de la levée de fonds qu’il vient de réaliser, Deliveroo, qui avait déjà mis en place une assurance pour « ses » livreurs, indique vouloir « développer de nouveaux outils pour offrir du travail flexible et bien rémunéré » aux coursiers, sans donner plus de précisions.

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