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Monthly Archives: mars 2013

Flemme.be, le site qui postule à la place des chercheurs d’emploi

Moyennant deux euros par mois, ce site, dont l’Onem (l’Office national de l’emploi belge) est en train de vérifier la légalité, envoie automatiquement CV et lettres de motivation aux entreprises évoluant dans les secteurs d’activités sélectionnés par les chômeurs.

 

500 visites par jour (selon Le Soir de Bruxelles), un fichier de 90 000 entreprises et une légalité encore sujette à caution, les débuts du site Flemme.be (le bien nommé) sont modestes mais prometteurs. Le concept de ce nouveau site Internet d’outre-Quièvrain : envoyer en lieu et place des chômeurs CV et lettres de candidatures aux entreprises qui les intéressent. Le principe est simple moyennant deux euros par mois de “frais administratifs” le site se charge d’envoyer les candidatures par voie électronique à des entreprises, sélectionnées au préalable par l’internaute chercheur d’emploi.

Onem

Une belle réponse aux modèles pratiqués par certains “job boards” (sites d’emploi en ligne) et directions des « ressources humaines » qui s’adonnent depuis des années au tri automatique de CV, quitte à laisser passer entre les mailles du filet (mais en ont-il vraiment cure?) les candidats les plus motivés et les plus créatifs qui ont le tort de ne pas cadrer à 100% avec le profil de “petit soldat” recherché.

Ici, le site s’occupe de tout, y compris de préparer les documents destinés à faire face aux contrôles de l’Onem (l’Office national de l’emploi belge) en matière de recherche d’emploi.

Celui-ci qui craint peut-être de voir son efficacité et sa légitimité mis en doute s’est dit « surpris » en apprenant l’existence de Flemme.be, rapporte Le Soir, et met en garde les chômeurs : le fait d’envoyer des emails aux employeurs ne suffit pas nécessairement à démontrer qu’on a entrepris toute les démarches nécessaires pour trouver un emploi, ce n’est qu’un des éléments pris en compte. L’Onem a demandé à service juridique de vérifier la légalité du site. En novembre 2012, le taux de chômage en Belgique était de 7,4% de la population active. Contre 10,5% en France.

40 000 $ et un visa d’un an pour lancer sa start-up au Chili

Quel est le point commun entre le Kansas et le Chili ?

 

Si vous décidez de vous y installer, soyez assurés que dans les deux cas, les autorités vont sortiront le tapis rouge ainsi qu’un joli chèque destiné à faciliter vos premiers pas sur des terres au choix inconnues, arides, ou lointaines. Aujourd’hui le Chili se rêve en Silicon Valley de l’Amérique latine et est (presque) prêt à tout pour attirer à lui (c’est à dire à 14h de vol de Paris) les entrepreneurs les plus talentueux de la planète.

Un visa d’un an, un chèque de 40 000 dollars agrémenté d’un programme d’accompagnement voilà ce qui attend les entrepreneurs qui souhaitent franchir le pas. Pays politiquement stable, et géographiquement très séduisant (qui n’a jamais rêvé d’aller jusqu’à Valparaiso?) le Chili souhaite ainsi accueillir près d’un millier d’entrepreneurs à l’horizon 2014.

Pour plus d’informations, inscriptions en ligne et rendez-vous le 21 mars prochain à Paris pour la prochaine réunion placée sous l’égide de Start-up Chile.