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Avec Fly or Die (et Rock Mafia), BitTorrent se met à la diffusion légale de séries TV

Après l’affrontement, BitTorrent joue maintenant la carte de la séduction avec Hollywood. Les responsables du logiciel de transfert de fichiers se posent désormais en concurrent de YouTube pour la diffusion -légale- de shows et de séries TV sur le Net.

 

L’idée c’est de dire au monde de la musique et du cinéma «avec nous et grâce à nos metrics vous pouvez savoir qui regarde, et qui écoute quoi et à quel moment». En clair, «si vous choisissez de diffuser vos contenus chez nous vous gagnerez plus d’argent qu’avec YouTube». Première expérience du genre, la diffusion à venir en 2014 de Fly or Die, une série TV qui cible explicitement le public ado qui utilise BitTorrent.

Fly or Die est une émanation des producteurs de musique de Rock Mafia (Tim James, Antonina Armato) à l’origine du succès de stars des années 2000 comme Miley Cyrus, Selena Gomez, Aura Dione, No Doubt, Daughtry, Wyclef Jean, Green Day, Mariah Carey, Justin Bieber, Flo Rida, Ellie Goulding, Demi Lovato, David Archuleta, Miranda Cosgrove, Victoria Justice, Hoku, ou Vanessa Hudgens.

Les épisodes pilotes intégreront d’ailleurs des apparitions de Selena Gomez, et de Vanessa Hudgens. «Les premiers épisodes de la série tiendront compte des retours du public que l’on aura eu via BitTorrent, par mail, sur les forums et les réseaux sociaux», ont expliqué les responsables du projet Joel Bergvall et Tim Staples au site FastCompany.

Comment gagner de l’argent avec votre smartphone

Il faut bien se faire une raison la publicité sur mobile qui consiste à afficher un encart intrusif sur un écran de 7 pouces ne semble pas promise à un très grand avenir. Et s’ils ne veulent pas manquer le train du mobile les annonceurs vont devoir assez rapidement trouver des solutions alternatives.

 

Et des solutions alternatives, il en existe déjà. Leur point commun? Capter l’attention de l’utilisateur en le récompensant ou en le rémunérant d’une façon ou d’une autre. Bons cadeaux, promotions exceptionnelles, argent liquide, biens virtuels, extension du forfait de votre smartphone, les stratagèmes ne manquent pas.

Locket est une application Android, lancée le mois dernier aux Etats-Unis. Téléchargée 70 000 fois en un mois, elle propose d’afficher une publicité sur l’écran verrouillé de votre smartphone. A chaque fois (c’est-à-dire en moyenne plusieurs fois par heure) que vous consultez (et donc que vous ouvrez) votre appareil vous touchez un cent.

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Cette micro-somme d’argent peut-être versée sur un compte PayPal, prendre la forme d’un bon d’achat, ou à terme vous pouvez aussi en faire don à une organisation caritative. Ce type de rémunération à la lecture, est aussi au centre du modèle économique de Qustodian, une start-up espagnole.

Présente depuis le mois de juin au Royaume-uni, Aquto propose, pour ceux qui ne disposent pas d’un forfait mobile illimité, d’étendre ce forfait (c’est-à-dire en pratique d’augmenter le seuil de données à consommer) au pro-rata du nombre de vidéos promotionnelles regardées.

Plus original, en Afrique du Sud, un service propose aux utilisateurs dont le crédit de communication arrive à expiration d’envoyer gratuitement un texto à un proche avec le message suivant «Please call me» («Merci de m’appeler»), le service réservant les derniers caractères du message à l’affichage d’une publicité. Ce qui peut donner par exemple le message suivant «Please call me. Drink Coke».

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Autre positionnement, Placed, une start-up qui aux Etats-Unis récompense le consommateur en bons d’achat ou en dons à faire pour des organisations humanitaires, s’il accepte de partager ces données de géolocalisation avec certains annonceurs. Le service est déjà utilisé par plus de 100 000 personnes.

«En fait, rien n’a changé», explique Paul Barney, responsable de la Mobile Marketing Association (MMA) à FastCompany. «Les marques ont toujours payé pour faire de la publicité, que ce soit à la télé ou à la radio, et gagner en visibilité auprès du consommateur. La seule différence maintenant c’est qu’elles payent, pour être vues, non pas par un groupe de personnes et pour une audience de masse, mais par des individus, au cas par cas. Dans les économies développées, cela relève presque du jeu mais dans des pays émergents, donner du temps de communication aux gens, cela veut dire beaucoup».