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ReDigi ou comment revendre ses vieux MP3

Que faire de ses « vieux » albums achetés sur iTunes? Aujourd’hui pas grand chose si ce n‘est les stocker sur son ordinateur.

 

ReDigi, une start-up fondée en 2011 dans la banlieue de Boston (et qui arrive cette année en Europe) pense avoir trouver la solution en créant une place de marché de revente de fichiers musicaux d’occasion.

Un concept dont la légalité et le bien-fondé échappent encore à certains. Ainsi, aux Etats-Unis ReDigi est-il poursuivi en justice par Capital Records pour violation de copyright. Mais la start-up voit plus loin et ambitionne désormais d’appliquer sa recette à la revente de livres numériques (e-books) d’occasion. Il faut redigidire que le modèle économique de ReDigi intrigue et que sa technologie ne doit rien au hasard.

Le modèle économique d’abord, pour la revente de livres numériques d’occasion ReDigi prélèverait un pourcentage du montant de la transaction, mais reverserait également aux éditeurs et aux auteurs un part de la vente.

Une formule déjà en place pour les ayants-droit qui touchent sur la revente de fichiers musicaux. La technologie ensuite. Pour éviter les fraudes ReDigi a développé un “moteur de vérification de contenus” qui vérifie si le bien numérique proposé à la revente (aujourd’hui des fichiers musicaux) a bien été acheté légalement.

Mais ce n’est pas tout, une application permet de garantir que le bien numérique acheté n’est pas porteur d’un quelconque virus susceptible de contaminer l’ordinateur de l’acquéreur.

Un système de synchronisation permet également de vérifier que le fichier numérique vendu est bel et bien effacé de l’ordinateur de son ex-propriétaire. Au-delà de la musique, et bientôt des livres numériques ReDigi s’intéresse aussi aux marchés potentiellement très lucratifs des des fichiers de logiciels et de jeux vidéo d’occasion.

YouTube fait son entrée dans le Hot 100 du Billboard

Après les diffusions en radio (ondes terrestres et streaming), après les ventes de titres (physiques ou numériques) Billboard magazine, dont le classement Billboard Hot 100 fait autorité outre-Atlantique, prend désormais en compte le nombre de visionnages d’une vidéo sur YouTube.

 

Une petite révolution. Ainsi cette semaine, la (nouvelle) sensation Harlem Shake se hisse de la 15e à la 1ere position du Hot 100.

Billboard

Stay de Rihanna bondit de la 57e à la 3e position. Et le hit planétaire de 2012 Gangnam Style en 2012 – passe de la 48e à la 26e place. En intégrant ainsi les données issus de YouTube le Hot 100 de Billboard s’adapte aux nouveaux modes de consommation de musique.

Reste à savoir dans quelle mesure Billboard parviendra à maîtriser les petits arrangements avec l’audience et les multiples vagues de vrais-faux visionnages qui pullulent désormais sur YouTube.