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Monthly Archives: juillet 2015

Jun, la ville Twitter

JUN (Espagne) – Dans cette petite bourgade espagnole de 3 500 habitants, on peut prendre rendez-vous chez le médecin, dialoguer avec les employés de la municipalité ou accomplir bon nombre de démarches administratives sur la plate-forme de micro-blogging.

 

Jun-Twitter“Soyons clairs. Pour l’instant Jun fait encore figure d’exception”, explique Deb Roy, professeur associé au MIT et data scientist (en chef) chez Twitter, qui a visité cette petite bourgade espagnole de quelque 3 500 âmes au début de l’année 2015.

Jun (@AyuntamientoJUN), 80 800 followers pour 3 500 habitants… c’est l’exemple type d’une agglomération désormais directement administrée via Twitter mais qui dans le même temps a réussi, et ce n’est pas la moindre des réussites, (à recréer du et) à renforcer le lien social entre ses habitants.

L’adoption massive de Twitter par les résidents de cette commune d’Andalousie, même les plus âgés et les moins technophiles, ne doit rien au hasard. C’est le fruit du travail et de la persévérance d’un homme, l’édile lui-même… José Antonio Rodriguez Salas (@JoseantonioJun), 353 000 followers au compteurs

Depuis 1999, de la création de communautés virtuelles au développement de solutions logicielles en interne, le maire de Jun (récemment brillamment réélu) n’a cessé d’explorer toutes les possibilités offertes par les médias sociaux.

Réactivité et convivialité

“Twitter a créer un monde où la réactivité, la communication se mesurent en minutes. Un univers où questions et réponses s’enchaînent à un rythme effréné.” José Antonio Rodriguez Salas, maire de Jun, au quotidien britannique The Guardian.

“Aujourd’hui les citoyens peuvent effectuer les formalités administratives sur Twitter. Tous les employés municipaux quelque que soit leur activité ont un compte Twitter et peuvent ainsi dialoguer en temps réel avec l’ensemble des administrés ».

« On peut prendre rendez-vous avec son médecin, signaler un problème de voirie ou une infraction, se tenir au courant des menus servis à la cantine de l’école. Même nos Anciens, qui parfois ont du mal a s’adapter aux nouvelles technologies ont suivi une formation et ont pris le pli du micro-blogging”, se réjouit le maire. Et pour cette toute petite agglomération Twitter est aujourd’hui synonyme d’économies budgétaires, de communication, et de… convivialité.

Cas de dopage dans l’e-sport

Dans une vidéo postée sur YouTube et relayée sur le site du Journal du Gamer, un joueur professionnel de Counter-Strike reconnait sans complexe que les membres de son équipe consommaient des produits dopants lors de matchs officiels.

 

e-sport-doping-adderall-counter-strike-ESLL’e-sport n’est pas encore reconnu comme discipline olympique mais le sport électronique partage pourtant avec d’autres sports l’un de ses plus tragiques fléaux: le dopage.

Dans un entretien réalisé par la chaine YouTube LAUNDERS CSSTRIKE et diffusée sur le site (spécialisé) du Journal du Gamer, Kory “SEMPHIS” Friesen, une joueur professionnel de Counter-Strike: Global Offensive reconnait que lors d’un récent tournoi de jeux vidéo (c’est-à-dire en matchs officiles) son équipe prenait des produits dopants, à savoir de l’Aderrall (un psychostimulant prescrit pour les personnes souffrant de troubles de la concentration (“attention deficit disorder” pour les anglophones) ou de narcolepsie.

“Nous étions tous sous Adderall. Je n’en ai rien à faire. C’était même assez évident si on écoute nos commentaires. Les gens peuvent dire ce qu’ils veulent.”  Kory “SEMPHIS” Friesen

Ce médicament est interdit par l’ESL (Electronic Sports League) rappelle le Journal du Gamer. “Disputer un match, online ou offline, sous l’influence de quelconques drogues, ou stimulants est strictement interdit, et sera puni d’exclusion de l’ESL”. Un risque d’exclusion qui n’a pas l’air d’impréssionner plus que cela…