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Monthly Archives: mars 2017

Expresso NewZilla.NET #22 / Samedi 4 mars 2017

 

L’écho du Net en quelques historiettes, petites phrases et citations sur NewZilla.NET. Aujourd’hui au menu: Airbnb, Facebook, information « consommateurs », la lutte contre l’industrie pornographique, Google, Apple, Silicon Valley… 

 

  • AIRBNB permet désormais à ses utilisateurs de réserver des services, des excursions et des visites guidées, via son application. Un bon moyen de préparer son séjour.
  • PRATIQUE. Disponible sous la forme d’un plug-in, c’est-à-dire d’une extension pour les navigateurs Internet Chrome et Opera, « Disable HTML5 Autoplay« , est un programme qui permet, au grand soulagement des internautes de désactiver le mode « lecture automatique » des vidéos, qui risque très bientôt de créer une jolie cacophonie sur les fil d’informations des utilisateurs d’un réseau social comme Facebook.
  • CONSOMMATION. L’association de défense des intérêts des consommateurs CLCV (Consommation Logement et Cadre de Vie) a demandé lundi 20 février 2017 la création d’un site Internet « officiel unique » rassemblant les rappels de produits alimentaires, pour une meilleure information sanitaire des clients. Pour 2016, l’association a dénombré, « de manière non exhaustive », 97 avis de rappels concernant 147 produits, majoritairement à base de viande, suivis par les catégories fruits et légumes, fromages, biscuits, chocolats et bonbons, selon un communiqué de l’organisation.
  • POLITIQUE. Dans un entretien vidéo accordé au site Padreblog, la ministre des familles, de l’enfance et des droits des femmes, Laurence Rossignol déclare vouloir « lutter contre l’industrie pornographique » et interdire l’accès des mineurs aux sites internet qui diffusent ces images « avilissantes ». Dont acte. Si l’intention est louable, il est permis de s’interroger sur sa faisabilité. Et au surplus, peut-être est-il besoin de rappeler à Laurence Rossignol, que cette proposition arrive, disons, un peu tard dans la législature, puisque la session ordinaire de l’Assemblée nationale se termine à la fin du mois de février. Et qu’il est par ailleurs assez probable qu’au-delà de l’élection présidentielle du 7 mai 2017 Mme Laurence Rossignol, ne soit elle-même plus ministre des Familles, de l’Enfance et des Droits des femmes.
  • VISA. Après l’Estonie et son statut de « e-resident », un autre pays balte, à savoir la Lituanie, vient de mettre en place un visa destiné aux créateurs de start-up, qui ne résident pas dans l’Union européenne. Les dossiers présentés par les entrepreneurs seront examinés par un comité, composé d’accélérateurs de startups et de fonds de capital-risque.
  • SILICON VALLEY. Dans le droit fil du Apple Park de Cupertino, conçu par feu Steve Jobs, Google travaille aujourd’hui à la conception d’un nouveau campus futuriste qui sera lui basé à Mountain View.
  • MEET. C’est la nouvelle application de vidéoconférence réservée aux professionnels que vient de lancer discrètement Google, via Google Hangouts. Disponible sous la forme d’une application Web et pour iOS, Meet fait pour l’instant l’impasse sur l’univers Android et permet à ses utilisateurs de prendre part à des sessions de vidéoconférence en HD.

 

Snapchat réussit son introduction en bourse

Pour ses deux premiers jours de cotation le cours de l’action Snap (du nom de la maison mère du réseau social Snapchat) a progressé de 52%, passant de 17 dollars (son cours d’introduction) à plus de 27 dollars.

 

 

La valorisation du groupe Internet avoisine maintenant les 40 milliards de dollars. Pas mal pour une jeune société créée il y a 5 ans (en septembre 2011) et qui n’a jamais réalisé ne serait-ce q’un seul dollar de bénéfice. Impressionnant et inquiétant à la fois.

Après Twitter, Snapchat, comme symbole d’une économie Internet, définitivement « hors sol », qui a complètement perdu la raison, mais qui permet toujours, et c’est peut-être encore là l’essentiel, à certains investisseurs, fonds d’investissement et fonds de capital-risque (dont l’origine des fonds ne brillent précisément pas toujours par leur transparence) de réaliser des plus-values particulièrement spectaculaires quand l’un de leurs poulains a la chance de survivre, comme Snapchat, jusqu’à son introduction en bourse.

+52% en deux jours

Snap (la maison mère du réseau social Snapchat) aura donc au final levé bien plus que les 3,8 milliards de dollars initialement espérés. En deux jours de cotation le titre du groupe Internet a progressé de 52% (prenant même 20% d’un coup après l’annonce d’un investissement de 500 millions de la part de Comcast, la maison mère de NBC Universal et grand groupe média aux Etats-Unis).

Et ce malgré l’énorme bourde de certains traders qui, ayant confondu Snap avec Snap Interactive, une application de rencontre amoureuse, ont acheté hier les titres en pensant acheter des actions Snap, indique le Wall Street Journal.

Snap-Snapchat-IPO-New-York

Et pour que le tableau soit complet et fasse rêver le petit actionnaire, l’introduction en bourse de Snap, s’accompagne d’un véritable « conte de fée », celui de Saint Francis, une école catholique de la Silicon Valley dont les 15 000 dollars investis il y a cinq ans dans Snapchat ont rapporté à l’établissement, après la revente des 2/3 des titres hier  à 17 dollars, un chèque total de 24 millions de dollars.

Mais, pour que l’histoire soit véritablement complète, on retiendra tout de même que les responsables de Saint Francis, n’ont pas il y a cinq ans de cela décidé comme des grands d’investir dans Snapchat, mais qu’il y ont été « incités » par Barry Eggers.

Le « conte de fée » d’une école de la Silicon Valley

Barry Eggers était l’un des parents d’élève de l’établissement, évoluant dans le capital-risque et dont la structure « Lightspeed » avait investi dès cette époque 500 000 dollars dans la start-up (dont 15 000 dollars réservés à l’école Saint Francis). Un investissement qui après avoir été renforcé au fil des ans et suite à l’introduction en bourse de Snap, vaut aujourd’hui… plus de 1,6 milliard de dollars.

En résumé, depuis sa création Snap a levé près de 2,6 milliards de dollars (auprès notamment des incontournables Kleiner Perkins Caufield & Byers et Sequoia Capital), racheté 9 sociétés, n’a jamais réalisé un seul dollar de bénéfice et se trouve aujourd’hui valorisé autour de 40 milliards de dollars. Donc, tout va bien.