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Monthly Archives: juin 2017

Impression 3D, la Nouvelle-Zélande envoie une fusée dans l’espace (VIDEO)

La fusée, en fibres de carbone, et dont le moteur a été « imprimé » en à peine 24 heures, a été lancée par Rocket Lab, une start-up de la Silicon Valley, déjà en partenariat avec la Nasa.

 

Après le rugby, le kiwi, et le mouton, la Nouvelle-Zélande s’est découvert, avec la conquête spatiale, un nouveau relais de croissance. Le pays vient en effet de se donner un cadre juridique pour le déploiement de fusées dans l’espace, et a également récemment créé sa propre agence spatiale.

De plus, pour marquer encore plus fortement les esprits, Electron, une fusée « low-cost » en ce qu’elle se compose de fibres de carbone et que son moteur, grâce à l’impression 3D, a été produit en à peine 24 heures… Electron donc a été lancée dans l’espace jeudi 25 mai depuis la péninsule retirée de Mahia en Nouvelle-Zélande.

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Cette opération constitue un succès majeur pour Rocket Lab, une société originaire de la Silicon Valley et déjà en affaires avec la Nasa via un contrat de 6,9 millions de dollars concernant le lancement de CubetSats, c’est-à-dire de satellites miniatures.

A noter, contrairement au Falcon de Space X, la fusée Electron n’est pas ré-utilisable. Et cette fois-ci, si l’objet a bel et bien été lancé dans l’espace, il n’a pu être mis en orbite. L’analyse de données générées par les capteurs présents sur la fusée diront ce qu’il en est exactement.

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De son côté, comme le rapporte l’agence Reuters, la population locale, majoritairement de Maori, n’exprime pas un enthousiasme débordant à l’idée de voir se multiplier les lancements de fusées dans la région.

Mais avec un ciel beaucoup moins encombré que ne l’est aujourd’hui l’espace aérien des Etats-Unis et avec pour seul réel voisin l’Antarctique au sud, la Nouvelle-Zélande constitue, semble-t-il, le spot idéal pour le lancement de cette nouvelle génération d’engins de l’espace.

Longchamp, Burberry, Givenchy, Dior… les marques de luxe adoptent WeChat

Pour tenter de s’imposer sur le marché chinois, les grandes marque de luxe occidentales, déjà présentes sur Alibaba, testent maintenant la vente directe et/ou la vente « flash » de leurs produits de référence sur WeChat, cette application du groupe Tencent qui compte déjà plus de 900 millions d’utilisateurs dans le monde.

 

La Chine, ce marché où le commerce en ligne représentera cette année, selon le cabinet d’études Bain & Co, un chiffre d’affaires de 1,18 trilliard (et non pas milliard) de dollars.

La Chine, avec ses grands noms du e-commerce, tel Alibaba Group (aujourd’hui coté à la bourse de New York) et dont le volume d’affaires (547 milliards de dollars) est deux fois plus important que ceux d’eBay et d’Amazon réunis.

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La Chine, avec Alibaba, mais aussi Baidu et maintenant, de plus en plus, Tencent. Ce géant de l’Internet chinois, propriétaire de l’application WeChat (plus de 900 millions d’utilisateurs dans le monde) est aujourd’hui la nouvelle coqueluche des grandes marques de luxe occidentales, dont nombre d’entre elles ont décidé de commercialiser leurs produits directement sur WeChat.

Longchamp et Burberry ont commencé à y vendre des sacs à main et des vêtements, d’autres comme Givenchy ou Dior testent encore la demande via des ventes « flash » organisées sur l’application, rapporte le Wall Street Journal.

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Il faut dire que WeChat a tout du terrain de jeu idéal pour se faire une place sur la marché chinois. Souvent vu comme un véritable petit Internet (on peut y acheter des places de cinéma, y commander un taxi, prendre rendez-vous avec son banquier, ou bien y faire ses courses sans jamais sortir de l’application), WeChat permet maintenant aux marques de créer leur propre boutique dans l’application, de faire de la publicité multimédia.

L’application facilite aussi le paiement des transactions grâce à WeChat Pay, le portefeuille, porte-monnaie mobile maison, qui se pose en concurrent de la solution AliPay, lancée par Alibaba en 2009.