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Liftware, la cuillère anti-Parkinson de Google (VIDEO)

Ces couverts d’un nouveau type adaptés aux personnes atteintes de tremblements ont été développés par Liftware, une start-up évoluant dans la galaxie Google.

 

Pour la plupart d’entre nous, bouger, courir, se saisir d’un objet ou simplement manger sont des éléments naturels du quotidien. Mais pour beaucoup de personnes ce qui nous apparait comme de simples petits gestes, relève de l’exploit.

Pour ces populations qui souffrent parfois d’une maladie de naissance ou qui s’est développée avec le temps (comme pour la maladie de Parkinson) le quotidien est une épreuve de chaque instant.

Racheté en septembre 2014 par Google, Lift Labs a développé Liftware une cuillère (transformable en fourchette ou en porte-clé) anti-tremblements contre la maladie de Parkinson. Un objet qui pourrait changer la vie des malades.

Liftware-smart-fork-spoon-parkinson-google

Cette cuillère, à batterie rechargeable permet de stabiliser les gestes d’une personne atteinte de la maladie de Parkinson grâce à la présence de capteurs dans le manche qui détectent les tremblements et émettent des pressions inverses. Résultat, une diminution des tremblements de 70%.

Google et plus encore sa maison mère Alphabet sont aujourd’hui très investis dans le domaine de la recherche médical, à commencer par la lutte contre la maladie de Parkinson dont est atteinte la mère de Sergey Brin, l’un des co-fondateurs de Google.

Lui-même porteur porteur du gène LRRK2, Sergey Brin est considéré comme étant une personne à risque susceptible de développer cette maladie. Alors que 1% des Américains en moyenne pourraient avoir la maladie de Parkinson, les risques atteignent 30 à 75% chez les porteurs du gène LRRK2.

Les couverts Liftware sont disponibles au prix de 35 à 195 dollars selon les éléments. D’autres solutions similaires comme celles développée par Gyenno sont également commercialisées.

 

Trouver un emploi sur Facebook

La chose sera bientôt beaucoup plus facile et plus naturelle puisque le réseau social autorise depuis le 15 février 2017 les entreprises à déposer des offres d’emploi sur leurs pages Facebook. Offres qui seront ensuite relayées dans le fil d’information des internautes qui « aiment » ces pages.

 

Depuis le 15 février aux Etats-Unis et au Canada (avant tout cela ne soit rapidement étendu au reste du monde), Facebook autorise les entreprises à poster gratuitement sur leurs pages Facebook des offres d’emploi. Ces offres mises en ligne sous la forme d’un simple post ou via une rubrique « Emploi » étant ensuite relayées dans le fil d’information des internautes qui « aiment » ces pages.

Les offres d’emploi s’afficheront tant sur la version Web que mobile du réseau social. Pour y répondre et pour postuler les utilisateurs de Facebook pourront cliquer sur un bouton dédié. Un formulaire pré-rempli sur la base des informations fournies par l’internaute au réseau social sera alors activé.

Facebook-emploi

A ce stade, notons deux éléments. Tout d’abord la possibilité donnée au postulant de modifier, de corriger et de préciser les informations intégrées dans le formulaire de réponses

Il s’agit là aussi pour Facebook, d’une formidable opportunité d’affiner ses bases de données en récupérant des informations exactes de la part de membres qui auraient parfois été tentés d’utiliser Facebook sous pseudonyme.

Recruter via Facebook Messenger

Une fois les informations transmises (on l’aura compris ici la réactivité jouera un rôle important), l’entreprise et les candidat(e)s potentiel(le)s pourront alors échanger soit par courriel ou via Facebook Messenger.

Facebook-emploi

Et l’on peut alors facilement imaginer que certains recruteurs mettent rapidement en place des « bots » (des « chatbots » ou robots de conversation automatique) qui en « dialoguant » avec les postulants et en répondant à leurs questions opéreront sans toujours le dire une première sélection des candidats.

Dans un raccourci assez trompeur, certains observateurs ont décrété qu’en déployant cette nouvelle fonctionnalité de publication d’offres d’emploi, Facebook « s’attaquait » au réseau social professionnel LinkedIn et devenait quasi-automatiquement l’un de ses principaux concurrents.

La comparaison est aussi facile, paresseuse que déplacée tant Facebook que LinkedIn (propriété de Microsoft) ne jouent pas aujourd’hui dans la même catégorie qu’il s’agisse de s’en remettre au nombre d’utilisateurs (1,86 milliard pour Facebook contre 106 millions pour LinkedIn) qu’à des critères sociologiques (profil et niveau de revenu des utilisateurs).