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Thorn, la fondation high-tech d’Ashton Kutcher pour lutter contre l’esclavage et l’exploitation sexuelle des enfants (VIDEO)

Après avoir incarné Steve Jobs à l’écran, et Walden Schmidt, un personnage de geek dans la série TV Mon Oncle Charlie (« Two and Half Men ») l’acteur a lancé en 2009, Thorn, sa propre fondation, et accompagne aujourd’hui le développement de solutions logicielles pour lutter contre l’esclavage et l’exploitation sexuelle des enfants et les pédophiles qui sévissent sur le « Dark web ».

 

 

Hier, mercredi 15 février 2017, l’acteur américain, Ashton Kutcher, avait rendez-vous au Sénat à Washington D.C pour une audition un peu particulière.

Une audition consacrée au nouveau combat de sa vie, la lutte contre l’exploitation sexuelle des enfants.

Depuis plusieurs années, l’acteur s’est impliqué dans Thorn, une fondation qui favorise la création d’outils technologiques pour combattre cet esclavage moderne.

Appel à l’aide

Pour cette mission, « j‘ai rencontré des victimes en Russie. J’ai rencontré des victimes en Inde. (…) J’ai rencontré des victimes à New York et dans le New Jersey et partout à travers notre pays. J’ai accompagné le FBI dans des raids où j’ai vu des choses que personne ne devrait voir », a expliqué, la voix tremblante l’acteur aux parlementaires américains. « J’ai vu une vidéo d’une enfant qui a le même âge que le mien en train d’être violée par un Américain qui faisait du tourisme sexuel au Cambodge. Une petite fille tellement conditionnée par son environnement qu’elle ne voyait pas le mal. » 

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Alors, la fondation Thorn poursuit son combat. En 2013, Thorn s’est ainsi associé à Twilio pour développer un « shortcode » (un code d’alerte) que les victimes d’exploitation et de sévices sexuels mais aussi toute personne qui en serait témoin peuvent envoyer discrètement pour appeler à l’aide.

En juin, un premier bilan d’étape indiquait que cette initiative avait généré 3 808 conversations, débouchant sur 3 631 affaires sérieuses et permis de sauver 18 victimes supposées.

Plongée dans le Dark web

Autre initiative marquante avec Spotlight, un projet qui reprend au passage le titre du film consacré à la grande enquête qui fut menée par le quotidien américain The Boston Globe pour dénoncer les actes de pédophilie dans l’Eglise catholique.

Spotlight est une application Web qui en aidant à analyser des milliers de posts ou de petites annonces mis en ligne dans des forums Internet, contribue à identifier de possibles détournements de mineurs.

En octobre 2016, Thorn annonçait avoir aidé, via Spotlight à l’identification de plus de 6 300 victimes d’exploitation sexuelle aux Etats-Unis dont 2 000 enfants.

Enfin, nouvelle frontière aujourd’hui pour Thorn, le « Dark web », où une solution logicielle baptisée Solis a déjà permis, en se plongeant dans les méandres du Web underground, de secourir une quarantaine d’enfants.

Après Paris-CDG, la reconnaissance faciale monte dans l’Eurostar

Déjà déployée de la fin de l’année 2016 dans le terminal 2F de l’aéroport Paris-Roissy Charles-de-Gaulle, une solution de contrôle automatisé des passeports intégrant une technologie de reconnaissance faciale est mise en place depuis le début de la semaine en Gare du Nord à Paris, au départ de l’Eurostar.

 

Nous vous en parlions il y a quelques jours, sécurité oblige, en ces temps d’état d’urgence, les technologies biométriques de reconnaissance sont de plus en plus fréquemment déployées dans les grands axes de transport.

Après l’aéroport Paris-Roissy Charles-de-Gaulle, la solution développée par le groupe portugais Vision-Box, vient d’être installée en Garde du Nord à Paris au départ du train  grande vitesse Eurostar.

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Déjà présente à Londres en gare de Saint-Pancras depuis l’Euro 2016, cette solution de sas de contrôle automatisés des passeports devrait très prochainement être étendue à la gare de Bruxelles-Midi (Belgique), autre destination majeure de l’Eurostar et du Thalys.

Selon Vision-Box « plus de 500.000 passagers ont déjà pu expérimenter ce service ». Un service « réservé aux citoyens européens majeurs disposant d’un passeport biométrique ».

Dans le cas de l’aéroport Paris-Roissy Charles-de-Gaulle, les cinq appareils, situés dans le terminal 2F, ont ainsi contrôlé 20.000 visages de personnels navigants (pilotes, hôtesses et stewards) et de passagers volontaires, tous majeurs, ressortissants de l’Union européenne et informés au préalable.