1,6 milliard d’euros, c’est la somme qui, selon la ministre des Armées Florence Parly va être consacrée à la cybersécurité « sur la période 2019-2025 ».

Pour la ministre qui s’exprimait cette semaine en marge du 10e Forum international sur la cybersécurité, « la cybersécurité est un sujet majeur pour le ministère des Armées comme il l’est pour le ministère de l’Intérieur. »

« C’est l’une des nouvelles formes de menaces auxquelles nous sommes confrontés et, dans le cadre de la loi de programmation militaire qui sera très prochainement présentée, cette priorité apparaîtra de façon claire ».

En pratique, les crédits dégagés vont permettre de porter les effectifs des cyber-combattants du ministère des Armées de 3.000 à 4.000 sur cette période.

De son côté, le ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb a annoncé que 800 personnes seraient dédiées à la cybersécurité parmi les 10.000 policiers et gendarmes que le gouvernement a promis de recruter d’ici la fin du quinquennat.

“Le crime va se financer par des monnaies virtuelles, la délinquance va se numériser avec l’abandon des cambriolages classiques au profit de demandes de rançons pour récupérer des données personnelles piratées», a déclaré le ministre de l’Intérieur, qui ne se laisse pas envahir par une vague d’optimisme.

Pour faire face à ces menaces, la France doit développer une “stratégie de lutte contre la cybercriminalité d’ampleur”, a ajouté Gérard Collomb.

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Aujourd’hui et depuis quelques mois maintenant la majorité des requêtes lancées par les internautes (ou plutôt par les mobinautes) sur Google sont désormais effectuées en mobilité, à partir d’un smartphone ou d’une tablette numérique.

Pour les gestionnaires de sites, il convient donc impérativement de tester bien évidemment la version mobile de leur site mais aussi la compatibilité des extensions (s’ils utilisent un CMS), la largeur des pages, du texte, la validité des éléments cliquables et l’optimisation de la “landing page”, la page de destination sur laquelle atterrit le mobinaute qui arrive sur le site via un moteur de recherche.

Il peut également compresser quelques éléments (images…), utiliser le format d’affichage AMP notamment pour Google, mais à partir de juillet il ne pourra plus se permettre de négligences, car Google a décidé, comme il le fait déjà pour la version “classique” des sites Internet de mettre en partie en avant les sites en fonction de la vitesse de téléchargement de leurs pages sur mobile.

Une annonce que le moteur de recherche tient toutefois à relativiser en précisant qu’il ne sera question que de déclasser les sites les plus lents, et que cela ne touchera qu’une faible part des requêtes et en ajoutant que la vitesse ne sera pas le seul critère puisque l’on apprend “qu’une page lente peut être bien référencée si elle a du bon contenu, relatif à la recherche “.

Pour éviter toute catastrophe, les gestionnaires de sites peuvent d’ores et déjà se préparer en tester les performances de leur site sur des services comme testmysite.withgoogle.com ou bien encore avec le rapport d’expérience utilisateur de Chrome, Lighthouse et PageSpeed Insights.

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