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Monthly Archives: janvier 2018

Blu de Prixtel, le forfait mobile 4G financé par la publicité

 

Ou la plus parfaite illustration de ce “vieil” adage du Net qui veut que “si c’est gratuit, cela soit vous le produit”.

 

L’opérateur virtuel de téléphonie mobile MVNO, Prixtel (qui utilise le réseau de SFR) lance Blu, un forfait “gratuit” à destination des 15-25 ans, financé par la publicité.

Pour ne rien avoir à payer, les utilisateurs du service devront réaliser certaines actions, ce qui leur permettra de gagner des “éclairs”, avec lesquels ils pourront acheter des minutes de communication, des SMS ou de la data en 4G.

Regarder des vidéos publicitaires, télécharger des applications, les recommander à des amis, répondre à un questionnaire ou à une enquête marketing, dans la “philosophie” Prixtel, le produit n’est plus le forfait mobile mais bel et bien la personne qui l’utilise.

Car le mobinaute qui croit sincèrement utiliser gratuitement le service le paye en fait au prix fort de son temps et en livrant une partie de sa vie aux grandes marques (comme la SNCF) avec lesquelles l’opérateur a conclu des partenariats en échange du financement de son service.

Blu-prixtel-forfait-mobile

Activer la géolocalisation sur son smartphone permettra ainsi d’accumuler des points: le titulaire d’un forfait recevra un message publicitaire quand il sera à proximité de l’enseigne concernée et s’il y réalise une transaction, il gagnera des “éclairs”.

“Les 15-25 ans passent 4 heures par jour sur leur smartphone, sur ce temps-là, ils pourront consacrer dix minutes à gagner des éclairs” commente David Charles, le PDG de Prixtel, cité par Le Figaro.

Le forfait mobile est disponible via une application. Pas besoin de rentrer un numéro de carte bancaire pour obtenir une carte SIM.

Pour obtenir 7 000 éclairs soit 10 Go de données, ou 5 heures de voix, les SMS illimités et 2 Go, il faudra répondre à trois sondages de quinze minutes chacun, parrainer deux amis et tester quatre applications, rapporte ZDNet.fr.

De son côté, le P-DG de Prixtel, David Charles affirme que l’opérateur n’utilise pas les données personnelles à des fins commerciales.

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Brotopia ou les orgies de la Silicon Valley

 

Dans un livre à paraître le 6 février prochain aux Etats-Unis et dont les bonnes feuilles sont d’ores et déjà consultables sur le site du magazine Vanity Fair, la journaliste spécialisée Emily Chang décrit par le menu les soirées arrosées de drogues et de sexe auxquelles se livre une partie de la petite “élite” de la Silicon Valley.

 

La Silicon Valley aurait-elle supplanté Hollywood en matière de sexisme, d’abus de drogues et de moeurs supposément dissolues?

C’est ce que pourrait laisser à penser le prochain livre signé de la journaliste spécialisée Emily Chang (dont la sortie est prévue le 6 février prochain) et dont le site de Vanity Fair a déjà publié les bonnes feuilles.

On se souvient que l’année 2017 fut riche de faits divers et de procès pour le berceau technologique américain.

Tentative de libération de la parole des femmes, affaires de harcèlement sexuel, pratiques misogynes, le tableau nécessite une mise à jour quasi-quotidienne.

Les “E-parties”, des fêtes “lourdement chargées en sexe et en drogues” décrites par Emily Chang (journaliste à Bloomberg TV) dans son livre* seraient organisées une fois par mois, dans la région de San Francisco ou dans la Napa Valley.

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Au menu : «Manger, se droguer (le fameux MDMA est connu pour transformer des inconnus en amis très proches), avoir des relations sexuelles et recommencer».

On est ici à des années-lumière d’une Silicon Valley qui chercherait par exemple à soigner ou à prévenir le stress par la pratique de la méditation, ou par un séjour à Burning Man

Qui sont les participants? Des dirigeants de la Valley, des entrepreneurs et fondateurs et PDG de grandes entreprises de la tech, des investisseurs (le monde du capital-risque étant aujourd’hui adossé à celui de l’industrie high-tech).

Dans la Silicon Valley les femmes appartiennent à une sous-classe

Ces fêtes, qui sont aussi festives et décadentes qu’elles servent de moments privilégiés pour négocier et signer des contrats.

Elles sont généralement peuplées de mannequins et de top models, et si vous êtes une femme, et que vous êtes «attirante, motivée et (généralement) jeune, vous n’avez pas à vous soucier ni de votre CV, ni de l’état de votre compte en banque, pour être inscrite sur la liste», écrit Emily Chang.

brotopia-siliconvalley-silicon-valley« Aux fêtes normales de la tech, il n’y a presque aucune femme, témoigne un investisseur dans l’ouvrage. Dans ce genre de fêtes, en revanche, il y en a des tonnes. » (…) « Les femmes tentent d’entrer dans ce monde pour rendre leur vie meilleure. Dans la Silicon Valley elles appartiennent à une sous-classe », a confié une femme investisseur à la journaliste.

La désillusion est souvent au rendez-vous. En participant à ces soirées, elles perdent tout leur crédit. Celles qui s’y sont rendues racontent ensuite avoir été mises à l’écart.

Une entrepreneure confie : « Si vous participez à ces sex parties, n’imaginez même pas pouvoir lancer votre boîte ou que quelqu’un vous finance. Les portes se ferment. Mais si vous ne participez pas, vous êtes exclue. Vous êtes fichue dans un cas comme dans l’autre ».

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