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Monthly Archives: février 2018

Budbo ou la blockchain en herbe (VIDEOS)

 

La start-up Budbo se propose de mettre un peu d’ordre et de rationaliser la logistique de l’industrie naissante et florissante de la marijuana en utilisant la technologie “blockchain”.

 

La “blockchain” est, rappelons-le, derrière une appellation certes peu avenante,  une technologie de registre informatique distribué, réputé infalsifiable. Comme un grand livre qui enregistre des faits, des informations et des transactions, de manière sécurisée.

Appliquée à une industrie, celle de la marijuana, autrefois illégale et nouvellement normalisée, à tout le moins aux Etats-Unis (ne parlons pas de la France évidemment), le chantier semble considérable.

C’est pourtant le défi que s’est lancé Budbo, une start-up bien décidée, en utilisant plusieurs technologies, dont la “blockchain”, à rapprocher en générant des données objectives, les producteurs des consommateurs.

Avec un but, introduire plus de transparence et d’efficacité dans un secteur qui en a plus que jamais bien besoin.

En pratique, la plateforme de Budbo (qui est encore sujette à évolution) est un savant mélange d’application mobile, de peer-to-peer, le tout étant saupoudré d’un zest de “blockchain”.

Un Tinder de la weed

L’ensemble fonctionne un peu comme l’application de dating Tinder.

L’utilisateur / consommateur voit apparaître sur l’écran de son smartphone une variété de cannabis et la description qui va avec.

S’il est intéressé par le produit, il balaie l’écran vers la droite et le service l’oriente alors vers le fournisseur, producteur, et/ou revendeur le plus proche.

Les variétés sélectionnées par le consommateur étant stockées, ce qui permet, in fine, comme sur Tinder, de lui proposer une sélection de plus en plus en phase avec ses goûts supposés.

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Comment la Chine a espionné l’Union africaine

 

Non contente d’exploiter au mieux les ressources du continent africain sous une forme de néo-colonialisme qui ne dit pas son nom, la Chine ne se prive pas non plus d’écouter les conversations de ses dirigeants.

 

Il y a un an, les informaticiens du bâtiment, construit en 2012 par les Chinois au siège de l’Union africaine à Addis-Abeba (Ethiopie), ont découvert que l’intégralité du contenu de ses serveurs était transférée à Shanghaï, révèle une enquête publiée par le journal Le Monde.

A l’origine, il ne s’agissait que d’un cadeau.

Un cadeau offert par la Chine à l’Afrique, une tour de verre moderne offerte en 2012, un cadeau qui n’était en fait qu’un cadeau empoisonné.

Un cadeau empoisonné truffé de systèmes informatiques livrés clés en main dans lesquels les ingénieurs chinois avaient pris soin de laisser des portes numériques dérobées (des « backdoors ») qui donnent un accès discret à l’intégralité des échanges et des productions internes de l’organisation, rapporte Le Monde.

C’est un informaticien qui a découvert le pot aux roses.

“En janvier 2017”, raconte Le Monde, “la petite cellule informatique de l’UA a découvert que ses serveurs étaient étrangement saturés entre minuit et 2 heures du matin. Les bureaux étaient vides, l’activité en sommeil mais les transferts de données atteignaient des sommets.

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Un informaticien s’est alors rendu compte que les données internes de l’UA étaient massivement détournées. Chaque nuit, les secrets de cette institution, selon plusieurs sources internes, se sont retrouvés stockés à plus de 8 000 km d’Addis-Abeba, sur des mystérieux serveurs hébergés quelque part à Shanghaï, la mégapole chinoise.

Ce petit manège a semble-t-il duré assez longtemps. Très probablement de janvier 2012 à janvier 2017.

“A la suite de cette découverte, nous avons remercié, sans faire de scandale, les ingénieurs chinois présents à notre siège d’Addis-Abeba pour gérer nos systèmes, confie au journal Le Monde, sous couvert d’anonymat, un haut responsable de l’UA.

Nous avons pris quelques mesures pour renforcer notre cybersécurité, un concept qui n’est pas encore dans les mœurs des fonctionnaires et des chefs d’Etat. On reste très exposés. »

Pour la petite histoire, l’Union africaine a depuis acquis ses propres serveurs et décliné l’offre de la Chine (toujours prête à donner un coup de main) qui se proposait de les configurer…

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