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Quirky 30, apprendre à coder dans les bidonvilles

 

En Afrique du Sud, la start-up Quirky 30 apprend à coder à la jeunesse des bidonvilles. Sihle Tshabalala a créé cette école informatique pour donner une seconde chance aux anciens détenus, aux mères adolescentes et aux jeunes qui se sont un temps perdus dans la drogue, raconte le blog Startupbrics.com. Une formation d’un an au numérique entièrement gratuite.

 

“Mon but est d’utiliser la technologie comme moyen afin d’éclairer la population et de lui faire prendre conscience qu’elle peut-être en charge de son destin”, explique Sihle Tshabalala, interrogé par le blogueur spécialisé Henri Dufourcq pour un entretien publié sur le site Startupbrics.com.

La vie de Sihle Tshabalala ne fut pas toujours des plus simples.

Né dans le township de Langa dans la banlieue de Cape Town, Sihle Tshabalala a vécu une post-adolescence marqué par la violence, les braquages et au final 11 ans de prison.

Quirky 30, sa start-up, est l’émanation indirecte d’un projet initié quand il était en prison, le Group of Hope, un projet grâce auquel il donnait des cours de maths et d’anglais à d’autres prisonniers.

A l’âge de 30 ans, en sortant de prison, Sihle Tshabalala a appris à coder tout seul et, après quelques années, est né un programme innovant du nom de “Brothers for all”.

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“Brothers for all”, est le prédécesseur de “Quirky 30”, explique Sihle Tshabalala.

« C’est une école de codage basée dans les bidonvilles et destinée aux anciens prisonniers, aux jeunes ayant arrêtés les études et enfin aux jeunes mères. »

Concrètement, Quirky 30 est une formation d’un an, divisée en deux parties: “la première, d’une durée de 8 mois, est une formation intense en codage, en particulier du language html5, CSS3 et Java Script. Nous couvrons quatre principales activités qui sont le coding, le graphic design, le cloud et l’entreprenariat”, détaille Sihle Tshabalala.

Et contrairement, à bien d’autres start-ups qui attendent que leur prochaine levée de fonds tombe du ciel, le modèle économique mis en place par Sihle Tshabalala est viable.

A côté de Quirky 30, Sihle Tshabalala a en effet imaginé une autre entité, Quirky Innovations.

“C’est le bras armé de notre projet”, poursuit-il. A travers cette entité, nous fournissons des solutions technologiques à des entreprises clientes.

“Ceci nous permet de générer un revenu durable qui alimente Quirky 30 et qui nous donne cette liberté de ne pas dépendre simplement de dons ou d’autres organisations. Nous avons aussi développé des partenariats avec certaines entreprises qui désirent recruter nos élèves sur le long terme.”

Quirky 30 n’existe que depuis deux ans, mais peut déjà s’enorgueillir de 22 diplômés sortis de ses rangs et s’est fixé pour objectif d’en avoir une centaine dès l’année prochaine.

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Toronto, une ville Google pour le 21ème siècle (VIDEO)

 

A Toronto, Sidewalk Labs, une filiale d’Alphabet (la maison mère de Google) s’apprête à concevoir un quartier qui devrait héberger le prochain siège de Google au Canada. Un quartier qui s’annonce aussi et surtout comme un prototype de la ville du 21ème siècle, telle que l’envisage Google.

 

Après le moteur de recherche, les véhicules autonomes et les lunettes connectées Google, ou plutôt Sidewalk Labs, une filiale d’Alphabet (la maison mère de Google), va tenter d’imaginer une nouvelle conception de l’urbanisme, un urbanisme modèle, un urbanisme de référence pour la ville du 21ème siècle.

Quayside, c’est le nom de ce futur quartier pilote situé à Toronto, devrait à terme accueillir le siège canadien de Google et son millier de collaborateurs.

Sidewalk Labs travaille aujourd’hui à ce projet avec la ville de Toronto et va investir 50 millions de dollars dans cette initiative. Un peu comme Disney a pu le faire un temps auprès de ses grands parcs d’attraction (à l’instar d’une ville comme Celebration à côté de DisneyWorld en Floride) avec Quayside, Sidewalk Labs n’entend rien laissé au hasard.

Au programme une amélioration de la qualité de vie passant par des intentions plus que louables: réduction de la pollution, réduction des temps de transport (priorité à la marche, aux vélos et aux véhicules électriques), réduction de l’impact du vent, amélioration de la luminosité des bâtiments, réduction des émission de gaz à effet de serre…

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Pour le président d’Alphabet, Eric Schmidt, ce projet est l’aboutissement de 10 ans de réflexions et de travaux autour de la thématique suivante: “comment la technologie peut-elle contribuer à l’amélioration de la qualité de vie?”.

Au programme également, de la fibre-optique, omniprésente, mais aussi et c’est peut-être plus problématique, des capteurs déployés tout à la fois dans l’espace public et dans les bâtiments pour collecter des données sur le monoxyde de carbone, la pollution sonore, les vibrations et la température des lieux.

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