Accueil / 2018 (page 50)

Yearly Archives: 2018

Les employés d’Amazon devront-ils bientôt porter un bracelet électronique?

 

L’entreprise américaine vient d’obtenir l’approbation de deux brevets concernant un bracelet électronique qui, s’il était porté par les employés d’Amazon, permettrait de détecter les mouvements des mains et leurs activités dans les entrepôts du groupe.

 

On savait déjà qu’Amazon n’était pas l’entreprise la plus progressiste en matière de gestion des ressources humaines.

Mais, sous couvert d’améliorer toujours un peu plus la productivité du personnel, il semble que le groupe américain s’apprête à franchir un nouveau pas.

Amazon vient en effet d’obtenir la validation, le 30 janvier 2018, aux Etats-Unis, de deux brevets concernant un bracelet vibrant déposés en mars 2016. aux Etats-Unis.

Ces brevets décrivent le fonctionnement d’un type de bracelet électronique qui pourrait peut-être un jour être porté par des collaborateurs de l’entreprise. Encore parlons-nous ici de ceux qui ne seront pas bientôt remplacés par des robots.

brevet-amazon

L’objectif? En détectant le mouvement des mains de la personne, suivre son travail au plus près et améliorer sa productivité.

Une technique qui n’est en fait qu’une variante de celle exploré par un distributeur comme Lidl, comme le montrait récemment un reportage du magazine Cash Investigation.

Ce système de « traçage (…) des mouvements des mains d’un employé (…) pourrait être utilisé pour surveiller la réalisation de tâches assignées » comme l’inventaire et la préparation des commandes, expliquent les documents officiels relatifs à ce brevet. L’appareil est « prévu pour être porté (…) près de la main et pour émettre des vibrations ».

Concrètement, dans le cas d’Amazon, si un employé venait à placer ses mains au mauvais endroit ou à ne pas toucher le bon objet au moment de la collecte dans les entrepôts, le bracelet pourrait se mettre à vibrer par ultrason.

Un moyen de guider, mais aussi de surveiller, tous les mouvements des salariés logistiques de l’entreprise.

[wpedon id= »26112″]

Vous avez aimé cette information? Cet article vous a été utile? Il vous a rendu service? NewZilla.NET a besoin de VOUS. Cela mérite une explication. On vous dit tout ICI. Merci pour votre soutien et pour votre fidélité à NewZilla.NET.

Amazon solde son contentieux fiscal avec la France

 

Après l’Italie, où le groupe américain a accepté au mois de décembre 2017 de verser 100 millions d’euros aux services fiscaux locaux, Amazon annonce avoir conclu un accord avec l’administration fiscale française.

 

202 millions d’euros, c’était le montant du redressement fiscal que les autorités françaises avaient notifié en 2012 à Amazon pour des arriérés d’impôts portant sur les années 2006 à 2010.

A l’époque, la France reprochait également à Amazon (48 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2017) de piloter ses activités commerciales françaises depuis son siège européen du Luxembourg.

Ces différents n’ont, semble-t-il, plus lieux d’être, puisque comme le révèle BFM Business, le groupe américain vient de signer un (gros) chèque, dont le montant n’est toutefois pas divulgué, pour solder ce contentieux fiscal.

De plus, et Amazon suit en cela Facebook, « l’ensemble des chiffres d’affaires, charges, profits et taxes liés à l’activité de commerce de détail sont désormais comptabilisés en France ».

Amazon

Dans un communiqué, le groupe américain (dont on sait qu’il est par ailleurs passé maître dans les techniques d’optimisation fiscale) indique avoir « investi (en France, ndlr) plus de 2 milliards d’euros depuis 2010 et créé plus de 5.500 emplois (en) CDI », un élément qui a certainement pesé dans les négociations quand est venu le moment de fixer le montant du chèque à régler par Amazon.

L’entreprise américaine étant souvent implantée dans des bassins d’emplois particulièrement sinistrés.

Par ailleurs, dans un registre connexe, on gardera à l’esprit qu’en décembre dernier, le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, annonçait son intention de poursuivre en justice le groupe Amazon devant le tribunal de commerce de Paris.

Bercy dénonçait alors les pratiques et les clauses abusives du groupe Internet américain envers ses fournisseurs français et demandait une amende de 10 millions d’euros.

[wpedon id= »26112″]

Vous avez aimé cette information? Cet article vous a été utile? Il vous a rendu service? NewZilla.NET a besoin de VOUS. Cela mérite une explication. On vous dit tout ICI. Merci pour votre soutien et pour votre fidélité à NewZilla.NET.