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L’Europe veut encadrer le crowdfunding

 

Faciliter le financement des “jeunes pousses et des PME” dans l’ensemble de l’Union européenne, telle serait la vocation d’un futur texte législatif (nous sommes au niveau européen, il est donc inutile de nommer cela un “projet de loi”) sur lequel plancheraient actuellement les services de la Commission européenne, et dont le site spécialisé WanSquare s’est procuré un document de travail.

 

« Ce service de financement fondé sur les nouvelles technologies, que représentent les plateformes de crowdfunding, est donc bien adapté aux investisseurs avec un projet d’entreprise et des besoins de financement ».

Le propos introductif des auteurs de ce futur texte législatif est on ne peut plus clair, favoriser et sécuriser le développement du financement participatif (ou “crowdfunding” pour les anglophones) c’est favoriser le développements des jeunes pousses, des entreprises innovantes et des start-up (toujours pour les anglophones).

Selon le texte aujourd’hui en cours d’élaboration, et sur lequel la Commission européenne devrait se prononcer au début du mois de mars, les plateformes de financement participatif qui souhaitent procéder à des levées transnationales devront s’enregistrer auprès de l’ESMA (l’Autorité européenne des marchés financiers, désormais basée à Paris), avec un montant maximum de 1 million d’euros par levée sur 12 mois.

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Partant du constat que les plateformes de crowdfunding ont du adapter leur modèle en fonction des législations nationales des pays dans lesquels elles sont aujourd’hui actives, la proposition de loi de la Commission vise à permettre aux acteurs du secteur d’effectuer une demande d’agrément au niveau européen, qui leur permettra d’opérer partout en Europe, à certaines conditions, souligne le site spécialisé WanSquare.

“Les fortes différences entre les standards adoptés par les pays pénalisent actuellement les plateformes qui souhaiteraient accroître le volume de leurs activités, puisque leur business modèle doit être adapté à chaque juridiction. Ce qui accroît les coûts, la complexité et l’incertitude pour certaines plateformes (…), et restreint l’accès du financement participatif aux pays de plus grande taille avec un marché plus large », détaille le Memorandum du texte.

Le texte qui devrait bientôt être proposé par la Commission permettrait d’instaurer un régime européen de crowdfunding, sous l’agrément d’un European Crowdfunding Services Provider (ECSP). Un agrément que pourraient demander les plateformes souhaitant mener des opérations transfrontalières, relève WanSquare.

L’ESMA (Autorité européenne des marchés financiers) étant le régulateur chargé de superviser l’activité des plateformes de financement participatif au niveau européen.

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Budbo ou la blockchain en herbe (VIDEOS)

 

La start-up Budbo se propose de mettre un peu d’ordre et de rationaliser la logistique de l’industrie naissante et florissante de la marijuana en utilisant la technologie “blockchain”.

 

La “blockchain” est, rappelons-le, derrière une appellation certes peu avenante,  une technologie de registre informatique distribué, réputé infalsifiable. Comme un grand livre qui enregistre des faits, des informations et des transactions, de manière sécurisée.

Appliquée à une industrie, celle de la marijuana, autrefois illégale et nouvellement normalisée, à tout le moins aux Etats-Unis (ne parlons pas de la France évidemment), le chantier semble considérable.

C’est pourtant le défi que s’est lancé Budbo, une start-up bien décidée, en utilisant plusieurs technologies, dont la “blockchain”, à rapprocher en générant des données objectives, les producteurs des consommateurs.

Avec un but, introduire plus de transparence et d’efficacité dans un secteur qui en a plus que jamais bien besoin.

En pratique, la plateforme de Budbo (qui est encore sujette à évolution) est un savant mélange d’application mobile, de peer-to-peer, le tout étant saupoudré d’un zest de “blockchain”.

Un Tinder de la weed

L’ensemble fonctionne un peu comme l’application de dating Tinder.

L’utilisateur / consommateur voit apparaître sur l’écran de son smartphone une variété de cannabis et la description qui va avec.

S’il est intéressé par le produit, il balaie l’écran vers la droite et le service l’oriente alors vers le fournisseur, producteur, et/ou revendeur le plus proche.

Les variétés sélectionnées par le consommateur étant stockées, ce qui permet, in fine, comme sur Tinder, de lui proposer une sélection de plus en plus en phase avec ses goûts supposés.

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