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En France, 79% des internautes favorables à une loi contre les fausses nouvelles

 

Mais toujours en France, 79% des Français adhèrent aux discours complotistes.

 

Comme la vie (et la communication politique) sont bien faites, quelques jours après l’annonce par le président de la République, Emmanuel Macron, de son intention de légiférer sur (ou plutôt contre) la propagation des “fake news” (fausses nouvelles), notamment en période électorale, la communication sondagière vient nous rappeler fort opportunément, que la démarche présidentielle bénéficie du soutien de près de 80% des internautes.

Que le Palais de l’Elysée se rassure, les 54.300 messages (d’indignation, de protestation ou de contestation) postés en ligne dans les quatre jours qui ont suivi l’annonce présidentielle, n’étaient pas le reflet de l’opinion publique mais bien un effet de loupe imputable au prisme déformant des réseaux sociaux.

Selon un sondage (réalisé sur Internet) par Odoxa pour France Info, Le Figaro et Dentsu Consulting conduit auprès de 1004 personnes représentatives (cela change des “sondages” en ligne effectués à la va-vite notamment par l’un des médias ordonnateurs de ce sondage…), 79 % des personnes interrogées sont favorables à la proposition du chef de l’État.

Le sujet des “fake news” ne laisse quant à lui pas indifférent puisqu’il apparaît comme important à 71% des personnes interrogées.

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En pratique, 61 % des internautes interrogés (voire même 78 % si on ajoute les agrégateurs comme Google News, dont NewZilla.NET fait partie) continue de s’informer via les médias traditionnels qui vérifient leurs sources.

En revanche, serait-on tenté de dire, 22 % des Français puisent leur information uniquement sur les réseaux sociaux (Facebook, Instagram, Google et YouTube) ou sur des blogs.

A l’occasion de la présentation de ses voeux à la presse le 4 janvier dernier, le président de la République, Emmanuel Macron, avait indiqué son intention de faire évoluer le dispositif juridique pour protéger la vie démocratique des fausses nouvelles en période électorale.

“Les plateformes se verront imposer des obligations de transparence accrue sur tous les contenus sponsorisés afin de rendre publiques l’identité des annonceurs et de ceux qui les contrôlent mais aussi de limiter les montants consacrés à ces contenus”, avait expliqué le président de la République.

Si 79% des internautes souhaitent une loi contre les fausses nouvelles, les Français sont également, selon une récente étude de l’Ifop pour la Fondation Jean Jaurès et l’observatoire Conspiracy Watch, 79% à adhérer à l’une des grandes “théories du complot”.

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Wulo, un Uber associatif créé par des élèves de l’Ecole 42

 

Ce nouveau concept de VTC propose des tarifs plus bas que la concurrence et en particulier que le groupe Internet américain Uber, car elle ne prélève pas de commission sur les courses réalisées par ses chauffeurs.

 

A l’Ecole 42, “un tiers des étudiants finissent par monter leur entreprise” rappelait récemment le directeur de l’établissement Nicolas Sadirac. Un nouvel exemple de cette frénésie d’entreprendre nous arrive aujourd’hui avec Wulo, une association à but non lucratif (bapitisée « United Drivers« ) qui se rêve déjà en un Uber associatif.

L’application Wulo est disponible depuis le mardi 9 janvier sur IOS et Android.

En pratique, ce nouveau prestataire de VTC, ne prélève aucune commission sur les courses réalisées par ses chauffeurs et peut donc proposer des tarifs défiant en l’espèce toute concurrence, même celle d’un Taxify, l’un des derniers arrivés sur le marché français et qui proposait jusqu’à présent l’un des tarifs des plus bas.

Autre différence avec Uber, la possibilité laissée par exemple au client d’indiquer s’il en a le besoin qu’il souhaite un véhicule équipé d’un siège bébé.

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Ou bien encore la possibilité de choisir entre l’urgence d’un parcours (aller d’un point A à un point B le plus vite possible), ou le confort et la qualité d’une course, quitte à attendre un peu plus longtemps pour s’assurer les services d’un chauffeur un peu mieux noté que les autres.

Enfin, Wulo, ne se contente pas d’être accessible aux chauffeurs de VTC (qui travaillent souvent pour plusieurs plateformes pour maximiser leur temps de travail et le nombre de courses, mais s’ouvre aussi aux chauffeurs de taxi traditionnels.

“Sur une course à 100 euros, une fois tous les frais déduits, il reste 25 euros au chauffeur qui travaille chez Uber. Avec nous, il lui restera environ 38 euros”, affirme Manfred Touron, le fondateur de l’application, cité par Le Parisien.

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