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AWS d’Amazon, leader du cloud computing et roi des pollueurs

Politique d’optimisation fiscale, conditions de travail parfois critiques, Amazon est décidément une entreprise bien sympathique. Mais si encore il n’y avait que cela…

 

Selon le dernier rapport “Clicking Clean: How Companies are Creating the Green Internet », publié par Greenpeace sur Internet et les énergies propres, Amazon Web Services, la filiale dédiée au cloud computing d’Amazon, et par ailleurs numéro mondial du secteur, est aussi l’une des sociétés dont les activités et la politique énergétique comptent parmi les plus polluants du marché.

AWS compte parmi ses clients des sociétés ou des start-up comme Netflix, foursquare, Pfizer, Reddit, Adobe, Spotify, SAP, Pinterest, Airbnb, Nokia, Shazam ou Thomson Reuters.

Or selon Greenpeace si les géants de l’industrie high-tech comme Facebook, Google, Yahoo! ou Apple (qui pourtant partait de très loin), mais aussi Rackspace, Box ou Salesforce, ont consenti des investissements substantiels dans les énergies propres ou renouvelables ces deux dernières années, AWS reste focalisé sur l’efficacité énergétique, et la réduction des coûts pour rester compétitif, en se souciant comme d’une guigne de l’impact de ses activités sur l’environnement.

Greenpeace_cloud-computing

Dans un registre similaire, Twitter ne fait pas mieux non plus souligne Greenpeace. Tout ceci pose question surtout si l’on considère que l’activité de l’Internet ira inévitablement croissant et que la gestion des datacenters représente déjà 2% de la consommation totale d’énergie aux Etats-Unis.

Le précédent rapport de Greenpeace était paru il y a deux ans. Pour sa dernière livraison l’organisation écologiste a passé en revue 19 des plus grands acteurs de l’industrie high-tech et l’activité de plus de 300 datacenters.

Linux, cible des recruteurs

Une nouvelle étude publiée par Dice.com en partenariat avec la Linux Foundation vient le confirmer: qu’ils soient développeurs ou administrateurs système les “linuxiens” ont plus que jamais la côte sur le marché du travail.

 

“Linux, c’est l’avenir”.

L’adage était déjà valable au début des années 2000, il l’est encore plus en 2014 quand Linux en tant que système d’exploitation se retrouve au coeur de révolutions technologiques comme le cloud, le Big Data, ou le mobile. Selon le classement annuel (Edition 2014) des “meilleurs jobs” publié par l’hebdomadaire américain US News & World Report, la fonction le “développeur” se classe au premier rang et celle d’administrateur système arrive tranquillement dans le Top 20.

Le point commun de ces deux profils? Ce sont le plus souvent des spécialistes Linux. Des profils très recherchés si l’on en croit la dernière étude, menée auprès de 5 000 recruteurs et spécialistes de l’OS phare du logiciel libre et publiée par la Linux Foundation en partenariat avec Dice.com.

10 300 $ de bonus en moyenne

Que l’on en juge : en 2014, 77% des managers concernés prévoient de recruter des “talents Linux” contre 70% en 2013. De leurs côtés 86% des candidats interrogés expliquent que la maitrise de Linux leur a ouvert de nouvelles opportunités de carrière, et ils sont 64% à reconnaître que pour eux Linux fut le plus beau des sésames pour travailler dans l’industrie high-tech.

Sur le marché du travail (à tout le moins aux Etats-Unis) les linuxiens de talent sont donc particulièrement courtisés par les employeurs. Au quotidien, tout ceci se traduit par des avantages concrets : des salaires plus élevés que la moyenne, des horaires de travail plus souples, et l’accès à de meilleures formations. En 2013, toujours sur la marché américain, cette catégorie professionnelle a touché en moyenne un bonus de plus de 10 300 dollars, en hausse de 12% par rapport à l’année précédente.