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Monthly Archives: avril 2016

Au Rwanda, les drones de Zipline livreront bientôt des médicaments

A partir de juillet 2016, Zipline, une startup de la Silicon Valley, livrera en moins de 30 minutes, grâce à une flotte d’une quinzaine de drones, du sang et des médicaments aux établissements hospitaliers du Rwanda.

 

Créée en 2014, Zipline est une startup de la Silicon Valley, financée et soutenue notamment par le co-fondateur de Microsoft, Paul Allen, par Google Ventures, et par Sequoia Partners. En moins de deux ans les ingénieurs de Zipline, qui pour certains d’entre eux sont passés par Boeing, SpaceX ou la NASA, ont développé des Zips, des drones qui fonctionnent à l’électricité.

A partir du mois de juillet, grâce à un partenariat conclu avec le gouvernement rwandais, une quinzaine de drones Zips, entreront en activité sur une bonne partie du pays. Leur mission? Livrer en moins de 30 minutes, et à l’aide d’un petit parachute, du sang et des médicaments aux différents établissements hospitaliers du Rwanda, ce petit pays d’Afrique de l’Est où le HIV, la tuberculose et la malaria font aujourd’hui des ravages.

GPS et parachute

drone-zipline-rwandaLe Rwanda, avant une expansion à d’autres pays dès la fin de l’année 2016, n’a pas été choisi au hasard par Zipline International.

Il s’agit d’un pays au relief tourmenté, le « pays des mille collines », où les routes (quand elle existent) sont parfois totalement impraticables.

En pratique, chacun des drones pèse une dizaine de kilos et peut embarquer avec lui 1,3 kilo de médicaments.

L’autonomie de l’appareil, résistant au vent et la pluie, est de 120 kilomètres. Pour se guider, les drones de Zipline utilisent un GPS et le réseau cellulaire du pays.

L’intelligence artificielle de Facebook aide les malvoyants à lire les images

Facebook lance aujourd’hui, mardi 5 avril 2016, une solution permettant aux personnes malvoyantes qui utilisent un « lecteur d’écran » sur iOS d’accéder à un descriptif des images postées sur le réseau social.

 

Le monde compte actuellement 39 millions d’aveugles et 246 millions de personnes malvoyantes. Une population qui, quand elle se connecte à Internet, a aujourd’hui toutes les raisons de se sentir exclue, car à de (trop) rares exceptions près, les 2 milliards de photos postées tous les jours sur les réseaux sociaux comme Twitter, Instagram, ou Facebook, n’intègrent pas de descriptif, c’est-à-dire de texte alternatif à l’image elle-même.

Heureusement, il semble que les choses soient en train de changer. Nous vous en parlions il y a quelques jours sur NewZilla.NET, Twitter offre désormais la possibilité à ses utilisateurs de rédiger (en 420 caractères maximum) un descriptif d’une photo accompagnant un tweet.

Aujourd’hui, c’est au tour de Facebook d’entrer dans la danse, en lançant une solution à base d’intelligence artificielle, une technologie capable de reconnaître tout ou partie du contenu d’une photo postée sur le réseau social et d’y ajouter un descriptif (certes encore sommaire) qui pourra être traduit par les lecteurs d’écrans (sous iOS) utilisés par les personnes malvoyantes.

Reconnaissance faciale

A ce jour, le programme de Facebook peut reconnaître, identifier et décrire la présence sur une photo de près de 80 familles d’objets ou d’activités.

accessibility-matt-king-facebookA commencer par les éléments suivants: une voiture, un bateau, un avion, un train, une montagne, un arbre, de la neige, le ciel, l’océan, l’eau la plage, le soleil, l’herbe, le tennis, la natation, un stade, une pizza, un dessert, des sushis, un bébé, une barbe, des lunettes de soleil, des bijoux, un sourire, des chaussures, ou bien encore l’incontournable selfie!

Au final, pour l’heure, le programme de Facebook (qui a vocation à apprendre et à s’enrichir au fil de l’eau) peut rédiger une description comme: « Sur cette image il y a deux personnes qui sourient ».

Le projet a été développé par Matt King, un ingénieur de Facebook qui a perdu la vue. Prochaine étape, plus sujette à controverse il faut bien le reconnaître, l’introduction de la reconnaissance faciale et donc l’identification des personnes apparaissant sur une photo. Une technologie que beaucoup d’internautes jugent intrusive et peu respectueuse de ce qu’il nous reste de « vie privée ».