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Monthly Archives: avril 2016

#PanamaPapers, un acte de piratage, pas une fuite de données

Selon Ramon Fonseca, co-fondateur du cabinet Mossack Fonseca, mis en cause dans le scandale d’évasion fiscale #PanamaPapers, et cité par l’agence Associated Press (AP) les données transmises au journal allemand Sueddeutsche Zeitung ont été obtenues illégalement, et de cela on pouvait se douter.

Selon lui, il ne s’agirait pas d’une fuite de données à attribuer à un lanceur d’alerte mais bien d’un acte de piratage (et donc d’une intrusion informatique), menée en l’espèce par un ou plusieurs hackers. Il y a un peu plus d’un an le Sueddeutsche Zeitung s’était ainsi vu offrir (sur un plateau), et sans contrepartie financière, 11,5 millions de documents confidentiels issus du cabinet d’avocats panaméen Mossack Fonseca, détaillant des informations sur plus de 214 000 sociétés offshore.

Refugees Work la startup qui veut connecter les réfugiés à l’emploi

En Autriche, une startup a développé une plate-forme pour mettre en contact les dizaines de milliers de réfugiés arrivés récemment dans le pays avec des employeurs potentiels. Et les débuts sont plus que prometteurs.

 

Les initiatives se multiplient pour faciliter l’intégration des réfugiés arrivant en Europe. Après Google et ses Chromebooks, après l’application Ankommen en Allemagne (dont nous vous parlions récemment sur NewZilla.NET), direction aujourd’hui l’Autriche.

Avec le lancement il y a deux semaines de Refugees Work, un « job board » autrichien qui vise à mettre en relation des réfugiés fraichement arrivés dans le pays avec des entreprises désireuses de les recruter, Dominik Beron, l’un des deux co-fondateurs du projet, pensait réunir 400 entreprises d’ici à la fin de l’année 2016.

Mais les choses semblent aller plus vite que prévu puisque 130 employeurs potentiels se sont déjà enregistrés sur le programme. Et de l’autre côté ce sont plus d’un millier de réfugiés qui se sont déjà inscrits dans l’espoir de décrocher un travail, rapporte le site TechCrunch.com.

Pour l’instant, Dominik Beron assure la promotion de son idée au niveau local auprès des ONG et en organisant des « workshops » auprès des réfugiés sur les questions légales liées à l’intégration dans le pays.

Communiquer par « messenger’

Dans quelques semaines, il lancera un algorithme chargé de mettre en relation les réfugiés avec de futurs employeurs sur la base de leur qualification, de nombres de langues parlées, du lieu de résidence, ainsi qu’en prenant en considération d’autres questions légales. Autre élément intéressant, la mise en place d’un « messenger » permettant aux deux parties de dialoguer en direct.

Refugees-WorkPratique, car la plupart du temps quand les réfugiés communiquent via Facebook et WhatsApp, les entreprises ont toujours tendance à préférer l’e-mail… Pour l’heure, les offres d’emploi concernent des secteurs d’activité très variés.

S’il peut s’agir parfois d’emplois peu qualifiés, et souvent difficiles à pourvoir localement (dans la restauration et l’hôtellerie notamment), on trouve également des propositions dans l’enseignement ou plus liées à des questions de diversité en phase avec les valeurs internes de l’entreprise qui souhaite recruter de nouveaux collaborateurs, ou de nouvelles collaboratrices.

En terme de modèle économique Refugees Work a déjà réuni 10 000 dollars via une campagne de crowdfunding mais cherche actuellement de nouveaux investisseurs. Et l’idée de faire payer les entreprises qui souhaitent recruter, pour accéder à la plate-forme (selon un tarif variable suivant la taille de l’entreprise concernée). Vraisemblablement autour de 500 euros pour les plus grosses structures indique Dominik Beron au site TechCrunch.com