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Monthly Archives: mai 2016

Uber teste une voiture sans chauffeur

A l’instar de son concurrent aux Etats-Unis, Lyft, le groupe Internet Uber s’apprête à tester dans les prochaines semaines à Pittsburgh (Pennsylvanie) son premier véhicule sans chauffeur. Objectif: réduire le risque d’accident et augmenter considérablement à terme ses bénéfices en se passant des services des actuels chauffeurs de VTC.

 

Uber vient d’annoncer dans un communiqué qu’il testerait très prochainement un véhicule sans chauffeur dans les rues de Pittsburgh, dans l’Etat de Pennsylvanie aux Etats-Unis.

La voiture, une Ford Fusion hybride, sera équipée de radars, de scanners lasers, et d’un appareil photo numérique haute-définition pour capter dans les moindres détails l’environnement immédiat du véhicule.

Pour cet essai – car pour Uber le lancement officiel d’une flotte de véhicules sans chauffeur n’est prévu que pour… 2020 (c’est-à-dire pour demain matin en temps Internet) – la Ford Fusion utilisée à Pittsburgh aura tout de même à son bord un chauffeur professionnel, mais celui-ci sera assis sur le siège passager et il aura pour mission de contrôler que tout se passe bien.

Uber est loin d’être le seul groupe Internet et/ou automobile à s’intéresser à la conduite automatique sans chauffeur. Son concurrent direct sur le marché américain, Lyft, a récemment annoncé qu’il testerait lui aussi d’ici à la fin de l’année des taxis électriques et sans chauffeur.

Quel avenir pour les chauffeurs Uber?

Une expérience fruit d’un partenariat avec General Motors et plus particulièrement avec la marque Chevrolet. Déjà présents sur ce segment très prometteur, on peut également citer, bien évidemment, Google et Tesla.

Uber-selfdriving-car-pittsburgh

A Pittsburgh, Uber travaillera en partenariat avec l’université Carnegie Mellon. Pour le groupe Internet, la mise en place d’une flotte de véhicules sans chauffeur répond à terme à deux objectifs prioritaires: une amélioration sensible de la sécurité routière (94% des accidents étant aujourd’hui causés par une erreur humaine) et, d’un point de vue financier, à la possibilité de pouvoir se passer des travailleurs indépendants qui collaborent aujourd’hui avec le groupe Internet en tant que chauffeur VTC, et dont les prestations représentent encore fort logiquement un coût extrêmement important pour Uber.

Pour l’heure, le principal obstacle à l’avènement de la voiture sans chauffeur ne semble pas tant technologique que juridique, car aux Etats-Unis comme dans le reste du monde, les règles en vigueur n’ont pas été pensées pour une telle technologie.

Bientôt de la vidéo sur Viadeo

Le réseau social professionnel, récemment secoué par le départ de son fondateur, Dan Serfaty, et son désengagement de Chine, mise (de nouveau) sur la France, en développant de nouveaux outils et de nouvelles offres à destination des candidats et des entreprises.

 

Viadeo n’est pas mort ; Viadeo est toujours vivant, et Viadeo a décidé de recentrer ses activités sur  le marché français.

Avec un chiffre d’affaires en baisse de 9%, et une perte de 24,3 millions d’euros en 2015, l’heure est à la réduction d’effectifs pour le réseau social professionnel, mais pas seulement.

Si Viadeo qui emploie aujourd’hui 180 personnes ne devrait plus compter que 145 collaborateurs à la fin de l’année 2016, l’aventure ne s’arrête pas là et le site fourmille de projets.

Interrogé par Le Monde le nouveau PD-G, Renier Lemmens, explique ainsi que le site travaille aujourd’hui à la mise en place d’une solution vidéo qui permettra bientôt aux candidats de mettre en valeur par l’image ce qu’ils considèrent être leur meilleure expérience (professionnelle).

Création d'un incubateur

Egalement au menu, un outil de recommandation visant à mieux évaluer les compétences des candidats. Autre aspect de cette mutation qui mérite que l’on s’y arrête, l’ouverture de la plate-forme aux développeurs et aux start-up via l’installation d’un incubateur au siège du groupe Internet à Paris.

Enfin, côté tarifaire, la grille va être revue de manière à fidéliser plus de grosses entreprises (qui pour 850 euros par mois pourront bientôt publier un nombre illimité d’offres d’emploi) et à séduire les TPE (avec une offre d’entrée de gamme à 49,95 euros intégrant la publication d’une page Web et la possibilité de communiquer aves les candidats).