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SFR veut supprimer un tiers de ses effectifs

Un plan de 5 000 départs volontaires, sans aucun licenciement sec, c’est, selon plusieurs sources syndicales (UNSA, CGT, CFDT) citées par l’AFP, ce qu’a proposé ce mardi 2 août 2016 la direction de l’opérateur télécom, après avoir rencontré la ministre du Travail Myriam El Khomri.

Si les conditions de départ s’annoncent généreuses* (mais peut-on parler de générosité à quelqu’un à qui l’on propose de quitter « volontairement » son emploi?), SFR risque de se souvenir longtemps du plan de départs volontaires que la direction de l’opérateur télécom s’apprête à mettre sur la table.

Car, si au moment du rachat de SFR par Numericable en 2014, le principal actionnaire de cette nouvelle entité, Patrick Drahi, s’était engagé à préserver l’emploi sur une durée de 36 mois (c’est-à-dire jusqu’à la fin juin 2017), aujourd’hui pour le président de SFR, Michel Combes, et le directeur général du groupe, Michel Paulin, il s’agit ni plus, ni moins, de supprimer un tiers des effectifs de l’opérateur télécom.

"Respecter les engagements relatifs à l'emploi"

« Nous sommes réalistes et pragmatiques. Il y a des doublons dans l’entreprise. Mais avec 5 000 suppressions de postes, on parle de licenciements boursiers! » explique Fabrice Pradas, délégué syndical UNSA (Union nationale des syndicats autonomes) SFR, cité par Le Figaro.

De son côté, la ministre du Travail, Myriam El Khomri, entend « veiller au respect du dialogue social » (…) « et au respect des engagements de SFR relatifs à l’emploi ».

Peut-être la ministre devra-t-elle redoubler d’attention, car comme vient de le rappeler récemment la Justice, via un arrêt de la chambre sociale de la Cour d’appel de Poitiers (Cf. NewZilla.NET du 8 juillet 2016), la vigilance est parfois de rigueur.

  • 2,5 mois de salaire par année d’ancienneté

Avec UberCENTRAL, les entreprises peuvent réserver (et offrir) des courses à leurs clients (VIDEO)

Réserver, planifier, voire offrir des courses en Uber à des clients pas toujours férus de technologie, qui ne possèdent pas de smartphone, ou qui n’ont pas (et ne comptent pas forcément) installer l’application Uber…

 

Telle est la vocation d’UberCENTRAL, un nouveau service de réservation de véhicules récemment mis en place par Uber (Cf. NewZilla.NET du 29 juillet 2016) aux Etats-Unis et qui devrait à terme être déployé dans la majorité des 76 pays où le groupe Internet est aujourd’hui présent.

Testé pendant plusieurs mois auprès d’hôtels ou de grands magasins (comme l’enseigne Bloomingdale’s) UberCENTRAL, permet à une entreprise de prendre en charge financièrement et de gérer de A à Z, le trajet de certains de ses clients.

Aujourd'hui, Uber "vaut" 66 milliards de dollars

Comme, par exemple, à l’occasion de soldes privés, pour des navettes hôtel-aéroport, ou bien encore tout récemment, à Philadelphie, pour les visites organisées par le Parti démocrate pour ses délégués en marge de sa convention pour la désignation de sa candidate à l’élection présidentielle.

Avec ce nouveau service, Uber (aujourd’hui valorisé 66 milliards de dollars soit 16 milliards de plus que General Motors) entend élargir sa base utilisateurs.

Et, selon une étude du Pew Research, dans ce domaine, le potentiel est encore très important, car pour le seul marché américain, 33% des personnes interrogées déclarent n’avoir jamais entendu parler d’Uber, ou de son concurrent outre-Atlantique Lyft, et plus de la moitié (51%) affirme ne jamais avoir utilisé ce type de service.