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Remous en perspective chez Free après la diffusion de l’émission Cash Investigation

Selon le site Politis, trois responsables de centres d’appels Free (sur les sept que compte le groupe) devraient être amener à quitter leurs fonctions dans les prochaines semaines. 

 

Un directeur général de Free, Maxime Lombardini, qui explique par le menu quand, pourquoi et comment la climatisation a été changée dans l’un des centres d’appels du groupe, mais qui affirme tout ignorer de la centaine de licenciements qui serait intervenue au sein de la même entité…

Une « directrice des centres d’appels » Angélique Gérard qui, côté pile, affirme en public avoir mis en place une « stratégie basée sur l’enchantement » (sic) mais qui, côté face, exprime dans un mail son intention de « liquider » les contestataires, suite à un mouvement social chez Total Call, un centre d’appels Free, basé à Casablanca (Maroc). La même Angélique Gérard qui fait le déplacement du Maroc pour resserrer les boulons au niveau local sur le mode du « chantage à l’emploi »…

Free

Des méthodes de licenciement (parfois retoquées par les Prud’Hommes) à la limite de la légalité… Des licenciements pour « fautes graves » en veux-tu en voilà… Une salariée qui reçoit un avertissement pour avoir été absente après une tentative de suicide… Des méthodes de management « à la hache »…

C’est peu de dire que le dernier de l’émission d’information de France 2, Cash Investigation, diffusé le mardi 26 septembre et disponible ici en replay, n’était pas (comme bien des sites d’information high-tech « spécialisés » en ont complaisamment pris la très malsaine habitude) un monument éditorial à la gloire de Free et de son fondateur Xavier Niel.

L’émission a enregistré un record d’audience -le magazine traitait aussi du cas « Lidl »- et selon le site Politis devrait donc très prochainement entraîner quelques modification dans l’organigramme managérial de Free. Histoire peut-être de faire sauter quelques fusibles et de travailler à bien re-dorer l’image de l’uns des principaux fournisseurs d’accès à Internet en activité en France.

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Google réclame 1,8 milliard de dollars à Uber pour violation de brevet

Nouvelles accusations formulées à l’encontre d’Uber. Cette fois-ci, c’est Google qui monte au créneau par l’intermédiaire de Waymo, sa filiale dédiée au développement de voitures autonomes. Google soupçonne Uber d’avoir tiré profit d’un vol « calculé » de secret industriel au centre duquel se trouverait un certain Anthony Levandowski. Cet ancien ingénieur vedette du projet Google Car est accusé d’avoir dérobé près de 14 000 dossiers confidentiels lors de son départ de Google au début de l’année 2016.

 

Il y a une vie après Google… même si celle-ci peut parfois prendre un tour particulièrement risqué. Prenons l’exemple d’Anthony Levandowski. Au début de l’année 2016, cet ingénieur vedette du projet Google Car quitte le groupe Internet et s’en va fonder Otto, une startup dédiée à la conception de véhicules poids lourds autonomes (Cf. NewZilla.NET du 19 mai 2016).

La dite startup étant rachetée quelques mois plus tard par Uber pour la modique somme de 700 millions de dollars (Cf. NewZilla.NET du 24 août 2016). Mais voilà, problème, pour Google l’ancien employeur de Levandowski, la création d’Otto loin d’être le fruit du hasard serait plutôt la résultante d’un vol de secret industriel massif concernant la technologie Lidar, un système de lasers qui permet de cartographier l’environnement d’un véhicule en temps réel et qui joue un rôle central de l’actuel développement des voitures autonomes.

Un vol "calculé"

Waymo, la filiale de Google dédiée au développement de voitures autonomes a déposé plainte contre Anthony Levandowski, qu’elle soupçonne d’avoir réaliser un vol « calculé » de près de 14 000 dossiers confidentiels, autant d’information dont profiterait aujourd’hui Uber, le groupe Internet s’étant également lancé dans le développement de véhicules autonomes.

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Selon Waymo, ce vol « calculé » aurait ainsi rapporté par ricochet plus d’un demi-milliard de dollars à Uber. Waymo réclame donc à Uber (qui s’est séparé d’Anthony Levandowski au printemps dernier), 1,8 milliard de dollars de compensation pour violation de brevet et vol de secret industriel.

De son côté, Anthony Levandowski se taire aujourd’hui dans le silence. Quant à Uber, qui tente aujourd’hui de se racheter une virginité en France en lançant une grande campagne de communication, le groupe Internet estime que le montant réclamé par la filiale de Google, Waymo, est « astronomique » et non fondé. Les parties ont jusqu’au début du mois d’octobre pour conclure un éventuel accord à l’amiable, faute de quoi tout ce petit monde se retrouvera au tribunal.