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Monthly Archives: janvier 2019

Aleph, un Google français pour explorer le Dark Web

 

Une startup française, Aleph Networks,  a développé l’équivalent d’un moteur de recherche pour explorer le côté le plus obscur de l’internet.

 

Vente d’armes, de stupéfiants, de données personnelles, de cartes bancaires dérobées, les “réjouissances” du Dark Web sont quasi-infinies.

Et c’est ce réseau où la confidentialité ou le supposé anonymat sont en théorie de rigueur, qu’Aleph Networks, une startup français basée dans le Beaujolais, a entrepris d’indexer.

En pratique, le Dark Web est accessible grâce à des logiciels comme The Onion Router (ou TOR) et I2P. Mais une fois ces logiciels téléchargés et lancés impossible d’aller plus loin sans navigateur si vous ne disposez pas d’une adresse, longue suite aléatoire de chiffres et de lettres se terminant par «.onion» ou «.i2p»

1,4 milliard de liens indexés

A l’instar des Google et autres Bing, Aleph indexe et stocke des millions de pages internet en 70 langues différentes. En cinq ans d’existence, la startup a répertorié 1,4 milliard de liens et 450 millions de documents sur 140’000 sites.

dark-web

Côté modèle économique la société est parvenue à attirer l’attention de la communauté militaire. “On avait été repérés par la Direction générale de l’armement. Deux jours après l’attentat contre Charlie Hebdo, ils nous ont demandé une démonstration”, raconte le PD-G d’Aleph Networks Nicolas Hernandez.

“L’armée a été particulièrement sensible au discours consistant à dire que, si on ne connaît pas un territoire, ce qui est le cas avec le dark web , on ne le maîtrise pas», relève son associée et co-fondatrice Céline Haéri citée par l’AFP.

L’enjeu pour Aleph Networks est maintenant de décliner son concept pour les entreprises privées les logiciels vendus aux administrations.

Ce qui nécessitera d’édicter des règles claires pour répondre à une foule de questionnements éthiques.

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Forbes fait appel à l’intelligence artificielle pour améliorer la productivité de ses contributeurs

 

Bertie, le nouvel outil rédactionnel à base d’intelligence artificielle du site Forbes.com, va proposer aux milliers de « contributeurs externes » de la publication internet, des idées d’articles, de titres et d’illustrations pour qu’ils puissent « améliorer leur productivité » et booster leur audience.

 

Officiellement, quand il est question d’introduire de l’intelligence artificielle (IA) dans une rédaction (ou mieux auprès des contributeurs externes d’une publication), il s’agit bien évidemment de libérer du temps pour les journalistes afin qu’ils se concentrent sur l’enquête et l’analyse, tout en assurant une large couverture éditoriale.

Nul ne songerait à avancer l’idée que l’intelligence artificielle, en contribuant à améliorer la productivité des équipes, n’a d’autre vocation que de nourrir au mieux (ou d’inonder d’articles) les moteurs de recherche afin, supposément, d’optimiser le référencement (SEO) d’un site internet.

C’est donc dans l’optique de faciliter la vie de ses quelque 2500 contributeurs et de les aider à mieux travailler que le site Forbes a décidé de faire appel à Bertie, un nouvel outil rédactionnel à base d’intelligence artificielle, comme le rapporte le site Digiday.

Forbes-IA

En pratique, Forbes qui rémunère depuis le mois de février 2018 ses contributeurs externes de la mirifique somme de 250 dollars par mois, va bientôt fournir à ses bataillons de rédacteurs externes (et à ses 150 journalistes en interne?) une solution leur suggérant au choix d’écrire un article, mettant à leur sa disposition une sélection d’articles publiés sur Forbes ou ailleurs, sur un sujet donné, mais aussi des images sélectionnées automatiquement pour illustrer son post, pardon, son article. 

Des centaines d'articles par jour

« A l’instar de ce qui a fait le succès d’une publication comme le Huffington Post, le recours aux contributeurs externes a longtemps été utilisé comme un moyen de produire rapidement, massivement et souvent à peu de frais des centaines d’articles par jour sur des thématiques larges », note Le Figaro.

« Forbes dépend fortement de ce système, qui est à l’origine de plus de la moitié des articles publiés quotidiennement. »

En échange, l’éditeur permet à ses contributeurs d’exploiter sa marque et de s’introniser comme experts dans tel ou tel domaine, en entretenant la confusion sur le fait qu’ils « contribuent régulièrement au magazine » Forbes. 

Avec l’arrivée  prochaine de Bertie chez Forbes, on peut se prendre à rêver que Forbes décide de redoubler d’efforts et de créativité en matière de journalisme d’investigation, ou pas.

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