Après l’indice de « bonheur national brut » développé par le royaume du Bhoutan, la Nouvelle-Zélande se distingue en plaçant officiellement le bien-être de ses citoyens au coeur de ses dépenses publiques.

Augmentation des dépenses publiques en matière de santé mentale, allocations pour les populations indigènes, lutte contre la pauvreté infantile et contre les violences familiales, voici, résumés, les grands axes du « budget bien-être », présenté cette semaine par la première ministre travailliste Néo-Zélandaise, Jacinda Ardern.

L’idée est de mettre le citoyen, et non plus forcément les indicateurs économiques, au centre des processus de décision. Il faut dire qu’en comparaison de certains pays de la zone Euro, l’économie de la Nouvelle-Zélande se porte plutôt bien.

Le gouvernement prévoit en effet un excédent de 3,5 milliards de dollars néo-zélandais (deux milliards d’euros) pour l’exercice en cours (juillet 2018 à juin 2019), porté à 6,1 milliards de dollars d’ici à 2022-2023, et anticipe déjà une croissance économique de 2,7 % en moyenne sur la même période.

« Nous avons dit que nous voulions être un gouvernement qui fait les choses différemment, et avec ce budget, c’est précisément ce que nous avons fait. Nous avons créé les bases non seulement d’un “budget bien-être”, mais aussi d’une approche différente de la prise de décision gouvernementale dans son ensemble », a déclaré Jacinda Ardern. 

Selon le quotidien britannique The Guardian, 1,9 milliard de dollars néo-zélandais (1,1 milliard d’euros) devraient être alloués aux politiques publiques liées à la santé mentale et à la toxicomanie. 320 millions de dollars néo-zélandais seront consacrés à la lutte contre les violences familiales. Et un milliard de dollars sera dépensé pour oeuvrer à la réduction de la pauvreté des enfants.

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Paris investit 16 millions d’euros pour préserver sa souveraineté numérique et garder la main sur ses données.

La Ville de Paris assurera désormais la maîtrise complète de ses données numériques.

Plus d’hébergement à payer, la possibilité de louer ses propres infrastructures à d’autres acteurs publics, la Ville de Paris a décidé de rapatrier ses données (auparavant stockées sur les serveurs du site IBM de Noisy-le-Grand) dans un tout nouveau centre de données, situé au 54, rue la Chapelle, dans le XVIIIème arrondissement de la capitale.

Il s’agit du premier centre de données de Paris, développé et géré par les services de la Ville, indépendamment de tout opérateur privé.

Enterré en sous-sol, le site « Chapelle international » s’étend sur 760 mètres carrés et peut accueillir 300 serveurs informatiques.

Pour l’heure, le nouveau data center (en service depuis octobre 2018 mais inauguré cette semaine), ne fait cependant pas salle comble.

L’espace n’est rempli qu’à 15%, juste ce qu’il faut pour héberger les 2,5 pétaoctects (2,5 millions de milliards d’octets) de données de la Ville de Paris.

Cependant Paris va bientôt proposer ce nouvel espace à la location auprès d’autres acteurs publics comme Paris Habitat, Eau de Paris ou l’AP-HP.

Par ailleurs, l’énergie thermique produite sur le site permettra d’alimenter le réseau de chaleur local pour chauffer les bâtiments du quartier et les serres d’agriculture urbaine placées sur le toit du bâtiment, précise la Ville de Paris.

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