Accusé de détruire chaque année des millions de produits invendus, Amazon change de stratégie, à bons frais.

A partir du mois de septembre, aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne, les vendeurs tiers proposant leurs références sur Amazon Marketplace se verront proposés de céder gracieusement à des organisations caritatives tous leurs produits invendus.

Jusqu’à présent, comme l’avait montré le magazine Capital dans un reportage diffusé en janvier 2019, des millions de produits invendus étaient directement détruits par Amazon, car cela revenait moins cher au groupe américain de les détruire que de les retourner aux vendeurs tiers.

Dès le mois prochain, s’ils décident d’y prendre part, les produits invendus des vendeurs tiers seront donc, via le programme « FBA » (Fulfillment by Amazon) cédés à des organisations à but non lucratif.

« Ce programme réduira le nombre de produits détruits et aidera plutôt les personnes dans le besoin », a promis Amazon dans un e-mail envoyé à ses vendeurs.

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Ils demandent au groupe internet de ne pas prendre part à un appel d’offres sur le cloud computing pour l’Agence des douanes et de protection des frontières (CPB) qu’ils accusent de violations répétées des droits humains.

L’an passé, Google qui étudiait alors secrètement un possible retour sur le marché chinois avait du faire machine arrière suite aux protestations d’une partie de ses salariés.

L’an passé, Google qui ambitionnait de décrocher un contrat informatique (d’un montant potentiel de 10 milliards de dollars) pour le Pentagone, le ministère de la défense américain, avait du renoncer face à la fronde de certains de ses salariés qui (oubliant très certainement comment et par qui Google avait été financé à sa création) exhortaient l’entreprise à ne pas travailler pour le secteur de l’armement.

Aujourd’hui, plus de 900 salariés de Google s’engagent, signent une pétition sur la plate-forme Medium, et demandent à leur employeur de ne pas prendre part à un appel d’offres qui sera bientôt lancé (dans le domaine du cloud computing, c’est-à-dire du stockage à distance des données) par l’Agence des douanes et de protection des frontières (CPB) qu’ils accusent de violations des droits humains.

Pour eux, il s’agit de ne pas collaborer et donc de ne pas être complice, de la politique menée actuellement par l’Administration Trump.

Si tel était malheureusement le cas Google (dont les salariés pensent encore très certainement, mais à tort, que la devise officielle est le « Don’t Be Evil »… « Ne cause de tort à personnes » des débuts…),« troquerait son intégrité contre un peu de profit », selon la pétition.

« L’histoire nous le montre : il est temps de dire ‘NON’ maintenant, lit-on dans la pétition. Nous refusons d’être complices », poursuivent les signataires.

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