Le lanceur d’alerte, aujourd’hui réfugié en Russie, a annoncé sur Twitter la sortie simultanée dans 20 pays le 17 septembre prochain de son ouvrage intitulé « Mémoire vive », en postant ce tweet laconique: « J’ai écrit un livre ». Un exemple en terme de communication, à montrer dans les écoles.

Informaticien, employé de la Central Intelligence Agency (CIA) et de la National Security Agency (NSA), lanceur d’alerte et maintenant écrivain. Edward Snowden a décidé de raconter son histoire.

Une histoire déjà adaptée au cinéma par Oliver Stone, et brillamment mise en image dans Citizenfour (le documentaire oscarisé de Laura Poitras).

Après un premier tweet laconique : « J’ai écrit un livre », Edward Snowden a consenti, non sans malice, à fournir quelques explications.

« Je suis au coeur d’une conspiration qui passe par une vingtaine de pays, mais bizarrement rien n’a fuité. Le résultat sera disponible le 17 septembre prochain dans le monde entier. »

En France, le livre sera publié aux Editions du Seuil.

So I just completed an international conspiracy across twenty countries, and somehow the secret never leaked. On Constitution Day, the result will be on shelves worldwide. https://t.co/qH7W1V89px

— Edward Snowden (@Snowden) August 1, 2019

« Tout ce que l’on fait désormais reste pour toujours. Pas parce que l’on veut s’en souvenir, mais parce que l’on est pas autorisé à oublier. Avoir aidé à créer ce système est mon plus grand regret », explique Edward Snowden, dans une courte vidéo publiée sur Twitter.

Très attendu, le livre d’Edward Snowden devrait s’inscrire dans le droit fil d’un ouvrage comme « Nulle part où se cacher », publié en 2014 par Glenn Greenwald, journaliste politique et fondateur du site The Intercept.

Ce dernier avait précisément accompagné Edward Snowden dans sa fuite des Etats-Unis après que celui-ci ait décidé de révéler les détails de plusieurs programmes de surveillance de masse américains et britanniques.

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Usure des dalles photovoltaïques, nuisances sonores, le tronçon de « route solaire innovante » inauguré en fanfare en 2015 par Ségolène Royal devait permettre de produire l’équivalent de 790 kw/h. C’est aujourd’hui un échec, cuisant.

A l’époque où elle était encore ministre de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie, en janvier 2016, Ségolène Royal s’était fendue de l’une de ces visions prophétiques qui n’appartiennent qu’à elle.

Elle souhaitait alors  déployer en France 1.000 kilomètres « de routes à énergie positive, couvertes de panneaux solaires ».

Pour commencer, la ministre avait inauguré quelques mois plutôt un tronçon d’un kilomètre de long situé en Normandie à Tourouvre-au-Perche, dans le département de l’Orne. 

L’objectif affiché était clair, que ledit tronçon construit à base de 2 800 panneaux photovoltaïques collés sur l’asphalte puisse à terme produire l’équivalent de 790 kw/h.

Le coût du projet était évalué à 5 millions d’euros.

Quatre ans plus tard, l’échec est patent.

« Les recettes de vente de l’électricité produite par la route devaient nous rapporter 10 500 euros par an. En 2017, nous avons perçu 4 550 euros. En 2018, 3 100 euros, et pour le premier trimestre 2019, nous en sommes à 1 450 euros », détaille au journal Le Monde Gilles Morvan, directeur général des services du conseil départemental de l’Orne.

A cette désillusion financière est venue s’ajouter toute une série de désagréments que les ingénieurs n’avaient pas prévus. L’usure des dalles, des feuilles mortes qui pourrissent sur ces même dalles, des orages qui font disjoncter les circuits, le bruit des véhicules…

Ce qui amène l’un des responsables du Réseau pour la transition énergétique à formuler cette conclusion: « le projet fonctionnerait bien si des voitures ne roulaient pas dessus ».

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