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Monthly Archives: janvier 2018

Montréal se tourne vers le logiciel libre (pour combler son retard en matière d’informatique)

 

Selon un récent audit, la métropole du Québec accuse un retard spectaculaire en matière d’équipements et de logiciels informatique. Pour sortir de cette ornière technologico-spatio-temporelle, les responsables de la Ville s’orientent vers l’utilisation de plus de logiciels libres.

 

Après Barcelone, Montréal?

91%, selon un audit réalisé en 2017, c’est le pourcentage des quelque 600 “systèmes informatiques” par les services de la Ville de Montréal qui seraient aujourd’hui frappés d’obsolescence, c’est-à-dire complètement dépassé d’un point de vue technologique.

Que l’on en juge: c’est à peine croyable mais certains systèmes, notamment ceux utilisés pour la paye des employés, datent d’une autre époque, à savoir… des années 70.

Cette situation ne peut plus durer et le Service des technologies de l’information (STI) de la collectivité est désormais bien décidé à mettre les bouchées doubles pour rattraper ce “retard majeur” en informatique.

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Pour ce faire, Montréal prévoit d’augmenter de 44% en 2018 ses investissements pour moderniser ses logiciels et équipements, note le site d’information LaPresse.ca.

Un chantier de mise à niveau qui devrait tout de même prendre une dizaine d’années selon le directeur du STI, Sylvain Perras.

Pour moderniser son parc informatique, la Ville dit vouloir miser sur les logiciels libres.

“On n’utilise pas du logiciel libre parce que c’est gratuit. D’ailleurs, ce ne l’est pas, il faut du support. On le prend parce que c’est meilleur dans bien des domaines”, explique Sylvain Perras, cité par LaPresse.ca.

Montréal prévoit ainsi d’adopter prochainement une politique d’utilisation des logiciels libres.

L’idée serait de contribuer au développement de logiciels libres en concevant notamment des applications en partenariat avec d’autres villes, principalement du Québec, mais aussi à l’étranger, comme Paris pour, in fine, pouvoir partager le coût de développement.

 

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Une étude universitaire fait le lien entre l’utilisation du smartphone en classe et la baisse des résultats scolaires

 

Selon une étude menée par les universités belges de Gand et d’Anvers, il existe un lien direct entre l’utilisation du smartphone en cours et la baisse de niveau des résultats scolaires.

 

Voilà une étude qui devrait logiquement apporter un peu d’eau moulin de l’actuel ministre de l’Education nationale, Jean-Michel Blanquer, qui souhaite interdire les téléphones portables dans les salles de classe dès la rentrée 2018.

Les travaux menés par les universités belges de Gand et d’Anvers permettent d’établir que les étudiants qui utilisent régulièrement leur smartphone en cours obtiennent de moins bons résultats aux examens que ceux qui n’en font rien.

WhatsApp, Facebook, Snapchat, YouTube, écouter en touriste le discours de l’enseignant en se disant que de toute façon on pourra toujours, si besoin est, retrouver la même chose en sur le Web…

Les chercheurs belges ont interrogé 696 étudiants pour connaître la fréquence d’utilisation de leur smartphone pour neuf activités différentes, comme la lecture de courriels, la recherche d’informations et la prise de photos. Ils ont ensuite comparé les réponses des élèves aux résultats obtenus aux examens.

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En moyenne, les étudiants sondés consultent leur GSM 3 à 5 fois par cours, et plus de 2 fois par heure quand ils étudient.

« On a, dans les profondeurs de notre cerveau, une petite structure cérébrale, qu’on appelle communément circuit de récompense, et qui nous incite, nous pousse à consulter les réseaux sociaux, parce qu’ils sont considérés comme des nouveautés, et donc comme des récompenses », explique Mireille Houart, pédagogue à l’université de Namur, citée par le site RTL.be.

Résultats : les étudiants ayant un usage du smartphone au-dessus de la moyenne affichent approximativement 1,1 point de moins sur 20 à leurs résultats d’examens que les autres élèves.

Par ailleurs, ceux qui ont un usage du smartphone supérieur à la moyenne n’ont réussi que 60,6% de leurs examens, contre 68% pour les autres.

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