Le réseau social de partage de photos et de vidéos n’en finit plus de monétiser son audience.

Dernière nouveauté en date l’intégration d’une fonctionnalité, baptisée « collection » (déjà testée sur Facebook, propriétaire d’Instagram), qui permet aux internautes et aux mobinautes d’acheter en direct et en un clic les articles qui leur plaisent et qui s’affichent dans les publicités de marque sélectionnées.

Pour ce test grandeur nature, Instagram a choisi de retenir deux marques estampillées “Mode et beauté”, Birchbox et Revolve.

Instagram, comme son concurrent désormais direct Snapchat, proposait déjà aux marques l’intégration de liens dirigeant les futurs acheteurs en dehors de l’application elle-même pour effectuer ses achats, mais ici un nouveau cap vient d’être franchi en conservant le consommateur “captif” à l’intérieur de l’application.

De son côté, Snapchat a récemment ouvert son tout premier magasin sous la forme d’une rubrique dans sa section “média”, ou le réseau social vend aujourd’hui des produits Snapchat avant très certainement d’ouvrir par la suite cette fonctionnalité à ses annonceurs.

Pour Instagram, le choix de la section “Mode et beauté” pour tester cette nouvelle fonctionnalité n’est évidemment pas anodin.

Sur Instagram, plus de 200 millions d’utilisateurs suivent déjà des comptes liés à cette thématique.

Par ailleurs, le réseau social compte désormais 2 millions d’annonceurs et revendique la présence de plus de 25 millions de professionnels sur sa plateforme.

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Un rythme de croissance aussi rapide qu’un Facebook et plus rapide qu’un Google, les activités du New York Times dans le numérique ressemblent de plus en plus, après des débuts quelque peu compliqués, à un long fleuve tranquille.

Le quotidien américain (et ses 1300 journalistes) compte désormais 2,2 millions d’abonnés payants à son édition numérique soit 400 000 de plus que l’an dernier à la même époque.

En clair, face aux géants de la Silicon Valley, cette vieille institution (à 166 ans passés) du journalisme américain fait aujourd’hui plus que bonne figure, un pari qui était loin d’être gagné quand le New York Times a décidé en 2011 de mettre en place un “paywall” c’est-à-dire une formule payante graduelle de consultation de ses articles.

Désormais, pour le New York Times, dont la capitalisation boursière avoisine aujourd’hui les 4 milliards de dollars, l’objectif est d’atteindre à l’horizon 2020 les 800 millions de dollars de chiffre d’affaires pour son activité numérique.

Sur l’ensemble de l’année, le chiffre d’affaires publicitaires en ligne atteint déjà 607 millions de dollars. Mais dans le même temps l’édition papier du quotidien américain continue de chuter et s’inscrit en net recul de 21% depuis 2011, rappelle le site recode.net.

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