Le Vatican, qui disposait déjà d’une équipe de football et d’une équipe de cricket, a annoncé jeudi 10 janvier 2019, la création sa propre fédération d’athlétisme, au terme d’un accord passé avec le Comité olympique italien (Coni).

Cette structure, dirigée par l’un des membres du Conseil pontifical, Monseigneur Melchor Sánchez de Toca y Alameda, est composée de 60 athlètes.

Des athlètes qui dans la “vraie vie” sont des prêtres, des religieuses, des gardes suisses  mais aussi des ouvriers qui travaillent pour le Saint-Siège.

Des athlètes de 19 à 62 ans

Le plus jeune membre de l’équipe du Saint-Siège est un garde suisse, un des soldats du pape, âgé de 19 ans. Le plus vieux, un professeur de la bibliothèque apostolique du Vatican, a 62 ans.

Deux jeunes demandeurs d’asile de 19 et 20 ans, un Gambien et un Sénégalais, ont également été enregistrés comme membres honoraires.

“Le rêve que nous avons souvent est de voir le drapeau du Saint-Siège parmi ceux qui défilent lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques”, a déclaré Monseigneur Melchor Sánchez de Toca y Alameda, cité par l’AFP.

Toutefois, avant de pouvoir participer aux Jeux olympiques, les équipes du Vatican pourraient être alignées sur des compétitions un peu moins prestigieuses, comme les Jeux méditerranéens.

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La téléconsultation, c’est-à-dire la consultation médicale à distance, est désormais remboursable, sous certaines conditions, par la Sécurité sociale.

Cette évolution législative offre de belles opportunités de développement à une plateforme internet comme Doctolib, aujourd’hui spécialisée dans la prise de rendez-vous médicaux en ligne.  

En pratique, une téléconsultation peut faire l’objet d’un remboursement quand le praticien connaît déjà personnellement son patient, mais ce principe peut être contourné si le patient n’a pas de médecin traitant, ou si son médecin traitant n’est pas disponible.

Un réseau de 70 000 praticiens

Après avoir racheté en 2018 son principal concurrent, MonDocteur, Doctolib investit le marché de la téléconsultation.

La plateforme internet commence à déployer un outil de téléconsultation chez les 70 000 praticiens qui collaborent avec elle et utilisent son service de prise de rendez-vous en ligne.

La solution retenue est un outil vidéo sécurisé qui permet au praticien de dialoguer avec ses patients, d’obtenir un télépaiement, d’envoyer l’ordonnance par mail.

Coût de la prestation: 79 euros par mois.

Pour accéder à ce nouveau service les patients doivent être équipés d’un smartphone.

Dans un premier temps Doctolib a choisi d’installer sa solution chez les médecins généralistes qui exercent en Ile-de-France (même si l’on devine aisément qu’il ne s’agit pas là d’une région prioritaire en terme de mise en place des téléconsultations).

La plateforme internet entend cependant couvrir l’ensemble de la France d’ici quelques mois, a précisé à l’AFP, Julien Méraud, le directeur de la stratégie de Doctolib.

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