Bali, la Toscane, la Polynésie française, le Costa Rica, les montagnes suisses…

Autant de destinations (de rêves) à retrouver dans la nouvelle offre commerciale déployée fin juin par le groupe internet spécialisé dans la location de logements de particuliers, Airbnb.

Au menu, 2000 logements (identifiables sur le site internet d’Airbnb grâce à leur badge violet) situés aux quatre coins du monde et sélectionnés par les inspecteurs d’Airbnb selon 300 critères.

« Ces critères permettent aux inspecteurs d’évaluer les aménagements de conception et de design pour les extérieurs et intérieurs et de s’assurer qu’ils respectent certaines normes », indique Airbnb.

Airbnb, concepteur de voyage

Des critères également liés « à la technologie, la sécurité, la confidentialité et l’accessibilité générale de la propriété. »

Pour accéder à ce niveau de prestation il faudra s’attendre à débourser en moyenne 1500 dollars par nuit (soit un peu plus de 1350 euros).

De plus, Airbnb qui se voit de moins en moins comme une plate-forme de location de logements de particuliers et de plus en plus comme une « concepteur de voyage » propose aux hôtes de ces résidences de grand standing des services sur-mesure (organisations d’activités, mise à disposition d’un chauffeur privé, cuisine de chef ou garde d’enfant).

Des habitants de Saint-Malo appellent à la création d’un collectif national et dénoncent les dérives du système liées aux plateformes de location de courte durée.

Airbnb, Abritel, et les dérives de la location de courte durée (les nuisances sonores, les va-et-vient incessants d’une clientèle de passage…) sur des sites très prisés des touristes.

Un phénomène que les habitants de Saint-Malo ont de plus en plus de mal à supporter.

Ils se mobilisent aujourd’hui appellent à la création d’un collectif national pour mieux réguler l’activité de ces groupes internet.

“Le succès exponentiel de ces sites entraîne une hausse des loyers. Les familles ne peuvent plus s’installer en centre-ville”, explique l’un des artisans de ce mouvement Franck Rolland dans les colonnes du quotidien Ouest-France.

Aujourd’hui, “nous sommes face à des investisseurs multipropriétaires qui font de la spéculation. Saint-Malo construit pour repasser au-dessus de la barre des 50 000 habitants. Encore faut-il que ces logements soient occupés par des familles qui y vivront à l’année”, souligne cet habitant de Saint-Malo.

Les collectifs et des habitants de Saint-Malo ont prévu de se retrouver le 6 octobre, à Paris, pour un rassemblement national.

Dans le droit fil des mesures prises à Paris, à partir du 1er janvier 2020, à Saint-Malo, les loueurs vont devoir s’enregistrer, afin d’obtenir un numéro Insee, qui devra figurer sur chaque annonce relative à la location d’un meublé. L’enregistrement sera obligatoire dès la première nuitée.