Ces titres de transports utilisés en Ile-de-France sont dans un premier temps proposés aux abonnés Orange équipés de smartphones Samsung.

Depuis le mercredi 25 septembre, certains usagers des transports en commun d’Ile-de-France peuvent utiliser des tickets et des abonnements entièrement dématérialisés. 

Ce service, lancé par  Ile-de-France Mobilités (IDFM), est dans un premier temps réservé uniquement aux abonnés Orange équipés de cartes SIM NFC Orange ou Sosh, et de smartphones Samsung, fonctionnant sous Android, soit une quinzaine de modèles.

T+, forfaits Navigo, tickets OrlyBus et Roissybus, les usagers concernés peuvent acheter directement leur titre de transport sur leur smartphone via la technologie NFC (sans contact entre la borne et l’appareil), explique dans un communiqué, l’autorité régionale des transports.

Ce nouveau service est utilisable et accessible avec l’application ViaNavigo.

Par ailleurs, les utilisateurs souhaitant conserver leur passe Navigo physique pourront le recharger directement avec leur smartphone.

Ils devront payer leur forfait (journalier, hebdomadaire ou mensuel) directement sur l’application ViaNavigo et approcher le passe du smartphone pour le recharger.  C

ette fonctionnalité nouvelle est disponible sur 90 % des smartphones NFC fonctionnant avec Android (et pas seulement les appareils Samsung ou les clients d’Orange).

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Conséquence directe et symbole de cet échec, le co-fondateur de We Company, Adam Neumann a démissionné de son poste de directeur-général.

La baudruche WeWork est-elle en train de se dégonfler?

Il y a des introductions en bourse ratée (comme celle d’Uber en mai dernier) et il y a les introductions en bourse annoncées et qui, à l’instar de celle de WeWork, n’auront finalement pas lieu, en tout cas pas à l’échéance initialement prévue.

L’échec de cette opération, dont la tenue prochaine, inquiétait tout à la fois les investisseurs et les analystes, a entraîné la démission, à l’initiative de SoftBank (l’un des principaux actionnaires de WeWork) du co-fondateur de We Company, Adam Neumann, de son poste de directeur-général.

En janvier dernier, le-leader-mondial-du-co-working, toujours très fortement endetté, était encore virtuellement valorisé à 47 milliards de dollars ; aujourd’hui l’entreprise ne vaudrait “que” 10 milliards de dollars.

Sur l’année 2018, WeWork a enregistré un déficit de 1,6 milliard de dollars sur pour un chiffre d’affaires de seulement 1,82 milliard de dollars.

Le précédent Uber

Des résultats et des perspectives de croissance peu enthousiasmantes pour de futurs actionnaires.

Mégalomane pur les uns, ambitieux assoiffé d’argent pour les autres, la personnalité hors norme d’Adam Neumann, le co-fondateur de We Company, ne laissait pas indifférent.

L’homme, connu pour ses penchants pour l’alcool et les stupéfiants, s’inscrit dans la lignée d’autres noms de l’économie liée au numérique, comme Travis Kalanick, le fondateur d’Uber, lui aussi poussé en son temps vers la sortie.

Autre point commun avec Uber, We Company, la maison mère de WeWork a reçu près de 10 milliards de dollars d’investissements de la part du Vision Fund de SoftBank, qui ferait peut-être bien de commencer à repenser quelque peu sa stratégie d’investissements.